Immersion Dar Bayram, Médina de Tunis (Vidéo)
Restaurant Dar Abderrahman Zarrouk
Kairouan
(English version below)
Situé dans la médina de Kairouan, Dar Abderrahman Zarrouk, est un palais vieux de trois siècles, ayant appartenu autrefois au gouverneur de Kairouan Abderrahman Zarrouk.
Portrait du Gaied Abderrahman Zarrouk,
premier propriétaire du Palais portant son nom
Transformé en restaurant ayant ouvert ses portes la veille du mois de ramadan 2013, Dar Abderrahman Zarrouk, se trouve dans l'un des plus beaux quartiers de la médina de Kairouan: Houmet El Jemaa, non loin de la célèbre grande mosquée Okba Ibnou Naffaa.
Une symbiose entre l'ancien et le contemporain, entre le tunisien et le vénitien, font de cette demeure du XVIII siècle un très joli mixage propre à la Tunisie et à la tradition qu'on aime.
Les propriétaires ont préservé au palais son authenticité afin de plonger les visiteurs dans l'histoire et d'arrêter le temps.
Le restaurant abrite quatre salles autour d'un grand patio:
Les plats - du terroir - sont finement choisis et préparés avec soin de façon artisanale selon un art culinaire ancestral. Les produits utilisés sont frais et de qualité, achetés auprès des producteurs locaux.
Les épices et ingrédients sont préparés par des artisanes à la manière traditionnelle.
Pour donner plus de vie à ce havre de paix, les propriétaires ont exploité tous les espaces: Driba, Skifa, et Mkassers en des galeries d'art pour dynamiser et promouvoir les artisans et les artistes locaux.
Enfin, pour parfaire ce cadre authentique et les plats savoureux du restaurant, un accueil chaleureux et raffiné est réservé aux clients à chaque passage pour les fidéliser…
Contact :
Tel : (+216) 77 231 307/94 670 670
e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site web: http://darzarroukairouan.com/fr/
Facebook:
https://www.facebook.com/DarAbderrahmenZarrouk/
Adresse: Rue Mohamed BOUHAHA- Houmet Jemaa - Kairouan
(English version)
Restaurant Dar Abderrahman Zarrouk
Kairouan
Located in the medina of Kairouan, Dar Abderrahman Zarrouk, is a three-century old palace that once belonged to the governor of Kairouan Abderrahman Zarrouk.
Portrait of Gaied Abderrahman Zarrouk,
first owner of the Palace bearing his name
Transformed into a restaurant which opened its doors on the eve of the month of Ramadan 2013, Dar Abderrahman Zarrouk, is located in one of the most beautiful districts of the medina of Kairouan: Houmet El Jemaa, not far from the famous great mosque Okba Ibnou Naffaa.
A symbiosis between the old and the contemporary, between the Tunisian and the Venetian, make this 18th century residence a very nice blend of Tunisia and the tradition we love.
The owners have preserved its authenticity in order to immerse visitors in history and to stop time.
The restaurant has four rooms around a large patio:
• Fatma Room: the Majesty
• Khadija room: the Grandiose
• Zoubeida room: the Original
• Souad room: the Intimate
The dishes - from the land - are finely chosen and carefully prepared in an artisanal way according to an ancestral culinary art.
The products used are fresh and of high quality, purchased from local producers.
The spices and ingredients are prepared by artisans in the traditional way.
To give more life to this haven of peace, the owners have used all spaces: Driba, Skifa, and Mkassers in art galleries to energize and promote local artisans and artists.
Finally, to perfect this authentic setting and the tasty dishes of the restaurant, a warm and refined welcome is reserved for customers at each visit to retain them ...
Contact :
Phone: (+216) 77 231 307/94 670 670
e-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Web site: http://darzarroukairouan.com/fr/
Facebook: https://www.facebook.com/DarAbderrahmenZarrouk/
Adress: Rue Mohamed BOUHAHA - Houmet Jemaa - Kairouan
Dar El Kamila
Dar El Kamila est un palais tunisien situé à La Marsa et qui abrite la résidence de l'ambassadeur de France en Tunisie.
Les inspirations multiples et les différents travaux d'agrandissement et d'embellissement au cours des XIXe et XXe siècles a été marqué par l'influence de l'architecture ottomane, hispano-maghrébine, italienne et du Sud tunisien.
Histoire
La résidence d'été construite en 1800 est d'abord appelée Borj Monastiri, du nom d'un notable issu d'une famille bourgeoise tunisoise, le caïd Ahmed al-Munastiri, qui y apporte des aménagements importants pour ses visites estivales. Cette famille d'origine turque, aujourd'hui éteinte et originaire de la ville de Monastir dans l'Empire ottoman (aujourd'hui Bitola en Macédoine du Nord), s'est installée à Tunis au début du règne des Husseinites. Elle a fourni quelques riches négociants de chéchias avant leur intégration à la cour beylicale : trois mariages princiers viennent consacrer la mainmise de cette famille sur le sérail du bey entre 1822 et 1837, date de la mort du caïd Ahmed.
Le Borj Monastiri lui est offert par son beau-père, le souverain Mahmoud Bey, vers 1822. Après avoir été occupée par des princes, dignitaires et notables de Tunis, cette maison de plaisance est attribuée en 1857 par les autorités beylicales au consul de France, Léon Roches, qui la rebaptise Dar El Kamila, un nom qui évoque la perfection. Elle devient la résidence de l'ambassadeur de France en Tunisie après l'indépendance du pays. Ce palais est d'une très grande importance architecturale.
Description
Situation
Cette maison est située au cœur de La Marsa, à proximité de la mer et de la zaouïa de Sidi Salah.
Architecture intérieure
L'accès à la demeure se fait par un escalier d'accès à l'étage, raide et sombre, comme dans les médinas, les pièces s'articulant autour d'un patio. On accède d'une part aux appartements privés et d'autre part aux pièces de réception.
Un portique à voûtes de stuc ouvragé, soutenu par de fines colonnettes, introduit la partie privative, l'ancien harem, aux faïences polychromes, stucs finement sculptés et plafonds à solives.
Les appartements se développent en grande pièce en T, dont l'alcôve centrale accueille le salon privé, donnant accès aux différentes chambres. L'une d'elles se distingue de l'ensemble traditionnel par son aspect plutôt moderne.
Du côté opposé à la cour, des escaliers permettent l'accès à la partie de la maison réservée à l'apparat : de vastes pièces au décor italianisant et hispano-mauresque, des frises de stuc, des lambris de faïences napolitaines, un dallage de marbre et de hauts plafonds de bois peints, dorés et polychromes. Ces grands espaces mènent à une aile insolite de la demeure : la grande salle, réservée aux diners officiels, est surprenante par son architecture inspirée du Jérid puisqu'elle est surmontée de larges coupoles en brique pleine. Il s'agirait d'une extension, datant des années 1950 et s'inspirant de l'architecture du Sud tunisien, qui accueille au niveau du jardin une piscine intérieure baignée de lumière.
Jardins
Le parc s'étend sur plus de trois hectares de verdure, agrémentés d'un jardin spécifique aux palais orientaux, d'une fontaine nichée de type arabo-musulman au fond du parc, de bancs et d'un kiosque de bois ouvragé. Un groupe en marbre appelé Idylle est réalisé par le sculpteur français Charles Joseph Lenoir (1844-1899), et acquis par l'État français en 1886 pour la résidence générale de Tunis.
Source: Wikipedia
Ennejma Ezzahra
Palais du Baron d’Erlanger
(english version below)
Premier monument historique classé depuis l’indépendance du pays, le Palais Ennejma Ezzahra (terme arabe qui signifie "l’Etoile de Venus " ) est considéré à juste titre comme un joyau de l’architecture arabo-islamique en Tunisie.
Chef-d’œuvre, au sens propre du terme et au sens initiatique du compagnonnage, ce Palais, grande œuvre d’une vie, reste à jamais lié au destin de celui qui l’a imaginé, conçu puis réalisé.
En 1911, Rodolphe d’Erlanger s’installe à Koubba Beidha, une petite maison à coupole blanche qui s’élevait sur un terrain acquis en 1909, lors de l’un de ses voyages en Tunisie.
Il entame alors la construction de sa demeure assisté dans les premiers mois par un architecte. Si celui-ci participe à la définition des espaces, le parti général et surtout les questions stylistiques sont du ressort du maître d’ouvrage.
Le chantier va durer un peu plus de dix ans (1912/1922) et constituera une véritable école pour l’artisanat. On fera venir les meilleurs artisans de Tunisie, mais aussi du Maroc et, dit-on, d’Egypte pour le travail du marbre, du stuc ciselé (naqsh hadida), du bois sculpté, gravé ou peint.
En outre, pour les commodités techniques - électricité, plomberie, chauffage - Rodolphe d'Erlanger fera venir des spécialistes d’Europe ( France et Italie)
L’implantation du Palais Ennejma Ezzahra est, à elle seule, une leçon d’architecture. Le promontoire de Cap Carthage, en forte pente, domine la baie de Tunis mais la maison en prend possession avec discrétion.
S’adossant à la colline, comme taillée en deux marches géantes de la hauteur d’un étage, ses terrasses supérieures s’inscrivent dans la continuité du jardin.
Depuis le village, on ne voit donc que le jardin et les terrasses blanches, mais vue de la mer la façade haute, longue et blanche, impose sa rigueur et sa masse, rythmée de balcons fermés à moucharabiehs bleus , surmontée de tuiles vernissées de couleur verte.
C’est un trait caractéristique des maisons traditionnelles tunisiennes et maghrébines que de ne pas se découvrir au passant. On peut y voir la discrétion de l’érudit ou de l’aristocrate, mais il n’est pas impossible que cette volonté d’intégration soit liée au désir de l’esthète de se retirer dans une Thébaïde secrète.
Concernant les matériaux et le répertoire du décor, les préférences du baron d'Erlanger vont, plus volontiers, aux traditions andalouses maghrébines avec une prédilection particulière pour l’arabesque géométrique.
L’ensemble dégage une impression de pureté des formes autant qu’une grande sobriété chromatique
(Source: The Centre for Arab and Mediterranean Music - http://www.cmam.nat.tn/)
English version
Ennejma Ezzahra / Palace of the Baron of Erlanger The first listed historical monument since the country’s independence, the Ennejma Ezzahra Palace (Arabic term meaning "Star of Venus") is rightly considered a jewel of Arab-Islamic architecture in Tunisia.
A masterpiece, in the proper sense of the term and in the initiatory sense of companionship, this Palace, a great work of a lifetime, remains forever linked to the fate of the one who imagined, conceived and then produced it.
In 1911, Rodolphe d´Erlanger moved to Koubba Beidha, a small house with a white dome that stood on land acquired in 1909, during one of his trips to Tunisia.
He then began the construction of his home assisted in the first months by an architect. If the latter participates in the definition of spaces, the general decision and especially stylistic questions are the responsibility of the client.
The site will last a little over ten years (1912/1922) and will constitute a real school for crafts. The best craftsmen will be brought in from Tunisia, but also from Morocco and, they say, Egypt for the work of marble, chiseled stucco (naqsh hadida), carved, engraved or painted wood.
In addition, for technical amenities - electricity, plumbing, heating - Rodolphe d'Erlanger will bring in specialists from Europe (France and Italy).
The establishment of the Ennejma Ezzahra Palace is, in itself, a lesson in architecture.
The promontory of Cape Carthage, on a steep slope, dominates the bay of Tunis but the house takes possession with discretion.
Leaning against the hill, as if cut into two giant steps the height of one storey, its upper terraces are part of the continuity of the garden.
From the village, we can only see the garden and the white terraces, but seen from the sea the high, long and white facade imposes its rigor and its mass, punctuated by closed balconies with blue moucharabiehs, topped with colored glazed tiles. green.
It is a characteristic feature of traditional Tunisian and Maghrebian houses that not being revealed to the passer-by.
This may be seen as the discretion of the scholar or the aristocrat, but it is not impossible that this desire for integration is linked to the desire of the esthete to withdraw into a secret Thebaid.
Regarding the materials and the repertoire of the decor, the preferences of Baron d'Erlanger go, more readily, to the Andalusian Maghrebian traditions with a particular predilection for the geometric arabesque. The whole gives off an impression of purity of form as much as great chromatic sobriety (Source: The Center for Arab and Mediterranean Music - http://www.cmam.nat.tn/)