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Musée de Moknine

 

Le musée de Moknine, à la fois archéologique et ethnographique, reflète le passé et le présent d’une ville et de sa région enracinées depuis des millénaires dans la riche histoire de la Tunisie.

 

Les œuvres exposées, dont la céramique, qui confirme la tradition millénaire de cette activité dans la région, nous font remonter au IIIème siècle av. J-C. au moins.

 

 À Moknine comme à « Smirat » : Amirat Touazra, la présence punique ou plutôt phénicienne, montre une population sédentaire ancrée dans la civilisation de l’époque ; l’image du guerrier, figurant sur le bol modelé, associée à l’inscription en néo-punique, constitue une originalité de ce musée et de cette civilisation.

 

La mosaïque de l’aurige, huit siècles plus tard, témoigne de la richesse d’une région  parsemée de bourgs et de riches fermes d’autochtones Africains dont le propriétaire de cette demeure qui disposait de thermes privés. La collection d’objets en bronze, de même époque, 5ème siècle, est également un ensemble unique en son genre dans le patrimoine tunisien.

 

La richesse du patrimoine populaire de Moknine, son artisanat multiple couvrant une grande partie des besoins de la vie quotidienne, ne peut être cernée par un seul musée.

 

L’exposition de la céramique, dont Moknine est l’un des centres nationaux de production, et de la poterie modelée de « Sidi Naija », (Menzel Fersi), constitue uniquement, un clin d’œil compte tenu de la richesse de ce secteur.

 

On a insisté dans notre démarche, sur le lien entre le passé et le présent, les formes de l’antiquité et les formes actuelles, afin de montrer la continuité, morphologique et typologique, de certaines poteries.

 

Par les différentes maquettes et restitutions, on a cherché à préserver la mémoire de certains ateliers qui, bientôt vont disparaître pour s’installer dans de nouveaux quartiers.

 

Bijoux et costumes constituent un signe distinctif de cette ville, par leur richesse, variété et originalité. Il s’agit d’un document inépuisable pour la connaissance de cette société, sa symbolique, son savoir-faire féminin et masculin où le matériel et l’immatériel se côtoient, se mélangent.

 

Le souvenir de la communauté juive qui a marqué le secteur de l’orfèvrerie dans cette ville, est un témoignage sur une époque présente dans toutes les mémoires, imprégnée de tolérance et de fraternité.  

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

Musée des arts et traditions populaires Monastir

 

La région du Sahel tunisien, riche d’une nature généreuse et du labeur de ses enfants, a très tôt développé des activités artisanales qui complètent substantiellement les ressources prodiguées par la terre ou par la mer et qui, pour les articles de luxe, contribuent à thésauriser durablement le fruit du travail au quotidien.

 

C’est ainsi que l’artisanat du tissage, en particulier, celui de la soie, et celui des métaux précieux, ont-ils tenu, des siècles durant, le haut du pavé des activités artisanales, devant le travail de l’argile, celui du bois etc.

 

Tout cela se reflète dans le musée des arts et traditions populaires de Monastir où, toutefois, le costume traditionnel, en particulier celui féminin, tient une place de choix.

 

Dans la société traditionnelle, en effet, on tient le trousseau de la mariée (costumes, parures, effets domestiques tissés ou objets en cuivre…) comme un «capital-risque» pour les moments difficiles. Aussi, en quantité comme en qualité, les familles s’emploient-t-elles à doter leurs filles de trousseaux de valeur : les tenues en très grand nombre (par dizaines pour les pièces légères) et, pour les costumes d’apparat, une très grande richesse de la décoration, les broderies étant toujours en fil d’or et d’argent, sans compter les bijoux.

C’est toute cette richesse qui est exposée au musée des arts et traditions populaires de Monastir.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

 

 

 

Musée Dar Ben Abdallah - Tunis

 

C’est un palais du XIXe siècle, incrusté au cœur de la médina, qui a été aménagé en musée des arts et traditions populaires. Ce palais se compose d’une résidence principale, d’appartements annexes et de dépendances, le tout constituant une véritable petite cité fermée sur elle-même autour d’une placette communiquant avec le reste du quartier par une porte massive.

 

Le corps principal du palais a été conçu dans le style traditionnel des demeures nord-africaines, avec une entrée monumentale donnant sur un hall en chicane, lui-même débouchant sur une vaste cour carrée dallée, agrémentée d’une vasque en marbre et bordée sur ses quatre côtés d’«appartements » qui accueillaient chacun une famille. Si le tracé des « appartements » est classique, en forme de T renversé, la décoration, elle, est un curieux mélange de styles andalous et italianisant.

 

L’exposition occupe les pièces du hall et du rez-de-chaussée du corps principal du palais. Il s’agit, pour l’essentiel, d’objets jalonnant la vie de la population tunisoise du XIXe siècle. Et c’est ainsi que des tableaux restituant différentes scènes de la vie quotidienne ou des moments solennels ont été reconstitués dans les différentes pièces pour montrer des attitudes ou des produits de l’artisanat traditionnel. Les annexes accueillent, elles, des expositions occasionnelles ou des collections d’objets d’artisanat.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

 

 

 

 

Musée de Sidi Amor Abada - Kairouan

 

 

C’est, assurément, l’un des endroits les plus curieux de Kairouan et même de Tunisie. Ce musée a été aménagé dans une zaouia -mausolée- érigée en 1872 et qui abrite le tombeau d’un personnage tout aussi curieux : Amor Abada, plus connu par l’appellation révérencieuse de Sidi Abada.

L’édifice, tout d’abord : il se présente sous la forme d’un vaste ensemble architectural surmonté de 7 coupoles côtelées d’un style, il est vrai, connu à Kairouan depuis un millénaire. Cependant, les coupoles n’ont jamais été utilisées en aussi grand nombre. Voilà qui donne au monument un air singulier, empreint d’une grave solennité.

 

Le contenu, ensuite : dans une grande salle de cet édifice ont été regroupés des objets ayant appartenu à Sidi Abada ou ayant été fabriqués par lui-même. Le guide en dit : « Ces objets sont démesurément peu fonctionnels, ils sont de taille géante… des ancres géantes destinées, dit–on, à protéger Kairouan et à la maintenir soudée au pays, de très lourds sabres, une pipe colossale, de très lourds pilons en bronze… Toutes ces pièces portent des inscriptions gravées en creux… un récit de la vie même de ce personnage ».

Il faut dire que le personnage est singulier, lui aussi, « hors du commun, énigmatique, d’une étonnante force de caractère et de foi, excessif de puissance et de grandeur… vénéré et craint à la fois ».

 

Maître forgeron de son état, Sidi Amor Abada était porté par un élan mystique que troublait l’état de déliquescence dans lequel était entré le pays à la veille de l’expédition coloniale française (avril - mai 1881). Et il devait exprimer ses angoisses et ses fantasmes sous forme de créations extravagantes.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

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