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Les grands noms de la peinture en Tunisie

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Pour consulter notre bref aperçu de l'histoire de la peinture

en Tunisie,  cliquer sur le lien

 

To consult our brief overview of the history of painting

in Tunisia, click on the link

 

Hédi Khayachi, Abdelwaheb Jilani,  Yahia TURKI, Aly Ben Salem, Abdelaziz Berrais,  Ammar Farhat, Hatim El Mekki, Pierre Boucherle, Antonio Corpora, Jules Lellouche, Moses Levy, Ali Bellagha, Jellal BEN ABDALLAH, Brahim DAHAK, Safia Farhat, Abdelaziz Gorgi, Edgard Naccache, Mahmoud SEHILI, Hédi Turki, Naceur Ben CheikhNello Levy, Néjib Belkhodja, Nja Mahdaoui, Adel MEGDICHE,  Ahmed Hajeri, Abdelwahab Amich.

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Hédi Khayachi (1882 - 1948)

Hédi Khayachi (arabe : الهادي الخياشي), né en 1882 à Tunis et mort en 1948 à La Marsa, est un peintre tunisien. Il a été le premier peintre professionnel musulman en Tunisie et le portraitiste officiel de la cour des Husseinites.

 

Hedi Khayachi. La tisseuse, huile sur toile, 98x96 cm, 1916

 

Rattaché à la bourgeoisie tunisoise, il est issu par son père d'une lignée patricienne, rattachée au prophète Mahomet, qui se réfugie en Tripolitaine avant de s'établir en Tunisie à l'époque de Hussein Ier Bey. La famille Khayachi s'installe à Monastir puis fournit, entre le XVIIIe et le début du XIXe siècle, des caïds avant de s'installer à Tunis durant le XIXe siècle. Sa mère d'origine mamelouk descend d'un père qui a créé sa propre affaire artisanale dans la capitale.

 

Hedi Khayachi. Sidi Bou Said, huile sur toile, 49x67 cm

 

Il s'initie à la peinture dans l'atelier Pinchart à Tunis qui, en l'absence à l'époque d'institutions publiques spécialisées, permet une formation académique libre.

 

Emile Pinchart, Femme au tambourin, huile sur toile, 76x40 cm

 

Puis il fréquente les académies libres à Montparnasse et reçoit à Rome une formation artistique, où il s'initie à l'art du portrait et fréquente les musées européens.

En 1908, il réalise des portraits officiels des beys husseinites puis travaille aussi pour quelques grandes familles et hauts dignitaires, ce qui lui permet d'être qualifié de plus grand portraitiste de la peinture tunisienne. La plupart de ses œuvres sont donc des portraits mais il a aussi peint des paysages ou des scènes de la vie traditionnelle et des coutumes, dans les maisons bourgeoises comme dans les plus modestes. Son activité évolue totalement en dehors du Salon tunisien.

Il figure parmi le groupe des précurseurs de la peinture tunisienne : Pierre Boucherle, Yahia Turki, Moses Levy, Jules Lellouche, Ali Bellagha, Ammar Farhat, Maurice Bismouth, Hatem El Mekki ou Edgard Naccache. Il réalise une vingtaine d'expositions en Tunisie et en Europe et représente la Tunisie dans de nombreuses manifestations artistiques internationales.

Il meurt à l'âge de 66 ans, laissant des tableaux inachevés qui seront terminés et signés par son fils Noureddine Khayachi, lui aussi peintre. Hédi Khayachi est honoré par l'émission de timbres postaux de la Poste tunisienne en 1983, 1997 et 2000.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9di_Khayachi

 

Abdelwaheb Jilani (1890 - 1961)

Abdelwaheb Jilani dit Beppo Abdelwhab alias Abdul, né en 1890 à Salammbô et décédé en 1961, est un artiste peintre. Il est le frère de l’historien, écrivain et diplomate Hassan Hosni Abdelwaheb. Issu de la grande bourgeoisie tunisoise, il a suivi des études dans le prestigieux Collège Eton à Brighton, proche de la banlieue de Londres.

En 1911, il s’installe à Paris où il fréquente plusieurs ateliers de peinture et devient disciple de Jean-Paul Laurens.

 

Abdellwaheb Jilani - Paris - Aquarelle

 

Il a été l’ami de la majorité des peintres de l’Ecole de Paris et particulièrement de Modigliani, Brancusi, Soutine et Van Dongen. Il tissa une amitié devenue légendaire avec Pascin qui venait à Salammbô pour chercher la paix et la plénitude.

En 1912, Abdelwaheb Jilani est le premier Tunisien à exposer ses œuvres au Salon Tunisien qui a ouvert ses portes en 1894 et qui a accueillie les pionniers de la peinture tunisienne.

 

C’est en 1917 qu’Abdelwaheb Jilani fait la connaissance de la jeune artiste peintre anglaise Freda Clarence Lamb, qu’il épousa quelques années plus tard.

C’est ainsi qu’en 1953, Marcel Sauvage, historien de l’art, décrit Abdelwaheb Jilani dans sa période parisienne : « Un vrai prince des milles et une nuits, jeune, beau, libre d’allure et d’esprit. Avec une intelligence et un goût très raffiné ».

Source: http://repertoire-artistestunisiens.com/abdelwaheb-jilani/

 

 

Yahia TURKI (1902-1969)

Yahia TURKI suit ses études primaires à l'annexe du Collège Sadiki, puis au lycée Carnot de Tunis. Il fréquente parallèlement l'école coranique où il se pique d'intérêt, pour la première fois, pour l'agencement de formes et de couleurs des tablettes d'écriture. Il suit ses études secondaires au lycée Alaoui où il est l'élève de Georges Le Mare. Ce dernier remarque les talents du jeune et s'emploie à lui apprendre les rudiments de la discipline.

 

Face aux pressions familiales, Turki abandonne ses études et intègre la fonction publique. Il reçoit également une formation académique au Centre d'enseignement d'art, qui prend en 1930 le nom d'École des beaux-arts de Tunis.

 

Yahia Turki, Mariage dans la cour d’un palais de la médina, 100x80.

 

Turki connaît ses premiers succès dès 1923 au Salon tunisien. Il décroche ensuite une bourse et voyage à Paris en 1927, où il fréquente Albert Marquet et Lucien Mainssieux.

 

Yahia Turki, Souk, huile sur toile, 35x44 cm

 

En 1928, il s'installe en France et contribue à l'Exposition coloniale des artistes français et au Salon des indépendants. Suite à son retour à Tunis en 1935, il expose plusieurs œuvres sur des thèmes parisiens.

 

Yahia Turki - Sieste d’été

 

Membre du Groupe des Dix, en 1956, il est président de l'École de Tunis, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il devient aussi vice-président du Salon tunisien.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Aly Ben Salem (1910 - 2001) 

Aly Ben Salem ou Ali Ben Salem, né le 25 décembre 1910 à Tunis et mort le 20 février 2001 à  Stockholm, est un  Artiste peintre  tunisien de la génération des pionniers.

Aly Ben Salem - Groupe de filles, aquarelle, 88x67 cm

 

Après des études secondaires au Lycée Carnot,  Aly Ben Salem était un des rares tunisiens à fréquenter régulièrement l'Ecole de Beaux-arts de Tunis en 1930.

 

Aly Ben Salem - La brodeuse, huile sur toile, 83x67 cm.

 

Elève d'Armand Vergeaud, il se distingue à ses débuts par un attachement aux traditions de son pays qu'il reproduit dans la majorité de ses toiles. Ses œuvres s'apparentent à la miniature par la minutie du rendu des personnages et des objets.

 

Aly Ben Salem. Les musiciens, technique mixte sur papier, 50x63 cm, 1934.

 

Sa première exposition personnelle tenue à la Rotonde du Colisée de Tunis date de 1934. Il obtient le Premier Prix de Peinture du Gouvernement tunisien en 1936 ainsi que le Premier Prix de la miniature de l'Afrique du Nord.

 

A cette date, l'artiste fait un voyage à Paris où il découvre les différentes écoles de peinture et ne manque pas de tirer des leçons de l'étude des grands maîtres.

 

Aly Ben Salem. Souk, huile sur toile, 65x50 cm

 

En 1937, il est décorateur officiel du Gouvernement tunisien à l'Exposition internationale de Paris. Il collabore au musée de l'Homme pour le département de l'Afrique blanche. Il expose, toujours à Paris en 1937, à la galerie de l'Union latine, quai des Grands-Augustins, et en 1939, à Stockholm, à l'Institut français ainsi qu'au Musée d'Ethnographie.

 

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Abdelaziz Berrais, (1903-1962).

Peintre muet né en 1903,Abdelaziz Berrais étudia au Centre d'Art de l'Impasse Ben Ayed dès les années vingt. Malgré son handicap, il se confronta aux mêmes expériences que ses contemporains parmi les jeunes peintres tunisiens.

Il exposa au Salon tunisien pour la première fois en 1924 avec la toile "Vue de Tunis", puis en 1925, avec "Rue de Tunis", en 1926, 1931 et en 1933.

 

Abdelaziz Berraies, Au café, huile sur contre plaqué,

Collection Ministère de la Culture

 

L'artiste participa également aux expositions artistiques de l'Afrique française et aux expositions coloniales dès les années trente (1937 à Paris).

 

Abdelaziz Berrais, Kharja, huile sur contre plaqué, 35x28 cm

 

Il organisa une seule exposition personnelle en 1952-1953 à la Ligue française, actuelle Maison de la Culture Ibn Khaldoun à Tunis.

 

 

Ammar Farhat (1911-1987)

Ammar Farhat  est artiste peintre de scènes typiques, figures, natures mortes. Il fait partie de l'Ecole de Tunis. Autodidacte, ce fut sans doute par imitation de peintures vues ici ou là qu'il entreprit un savoir-faire occidental. Empruntées peut-être à Braque, dans les visages de ses personnages on retrouve des traces de « faces-profils » (contour du profil souligné dans le visage vu de face).

 

Il débute au Salon Tunisien en 1937, où il continua ses expositions jusqu'en 1979. Il participa aussi aux expositions de groupe de l'Ecole de Tunis. Sa première exposition personnelle eut lieu en 1940 à Tunis. En 1949, il fut nominé pour le Prix de la Jeune Peinture à Paris.

 

Ammar Farhat - Le photographe, huile sur toile, 115x145 cm, 1963

 

En 1956-57, il voyagea en Suède. En 1981, il participa au Salon de La Marsa. En 1982 et 1983, il eut trois nouvelles expositions personnelles à Tunis, dont une au Théâtre Romain de Carthage.

 

Ammar Farhat - Les musiciens

 

Son dessin est très simplifié, il dessine essentiellement en cernant les contours. Il sait tempérer la couleur, avec une prédilection méditerranéenne pour les couleurs du soleil, de la chaleur, jaunes, orangés, ocres et bruns. L'économie de ses moyens peut le faire rapprocher de la simplicité rustique d'un Mathieu Verdilhan. Il campe habilement ses personnages dans les attitudes de l'action en cours.

 

Ammar Farhat - Boutiques, huile sur toile, 68x153 cm

 

En conteur sobre, il porte un regard affectueux sur les humbles, dont il traduit la noblesse. Il peut quelquefois atteindre à une vision épique, voire fantastique, cependant il peint surtout les petits métiers de la vie quotidienne traditionnelle : porte faix, porteurs d'eau, de pain, de jarres.

 

Ammar Farhat - Café chantant, huile sur toile, 65x46 cm

 

De façon inattendue, il traite aussi des sujets très actuels : une jeune baigneuse en maillot sensuellement allongée sur le sable, devant la mer avec d'autres baigneurs.

 

Ammar Farhat - Les pêcheurs, huile sur toile, 61x50 cm, 1943

 

Il aime peindre de belles jeunes femmes dans leurs occupations familières, se penche aussi affectueusement sur les populations noires. Les natures mortes se font très peu dans ses œuvres. Ammar Farhat s'est surtout intéressé avec un humour tendre aux classes populaires. Il est considéré comme un des peintres les plus importants de la Tunisie.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Ammar Farhat - Rencontre des époux

 

 

Hatim El Mekki (1918-2003)

La longévité de Hatim El Mekki fait de lui un des plus grands peintres de Tunisie, du caractère multiforme et abondant de son œuvre et de la reconnaissance  qu’il a acquise depuis la période du protectorat français jusqu'à sa mort.

 

Hatim El Mekki - Auto portrait.

 

Fils d'un tunisien expatrié en Indonésie et d'une indonésienne d'origine chinoise, il ne connaît la Tunisie qu'après un long voyage entrepris en 1924, depuis Batavia jusqu'à Tunis, ce qui marque une rupture profonde, celle du lien maternel puis paternel puisque son père repart peu après.

 

Hatim El Mekki - Hassen et Houssin.

 

Ses talents de dessinateur lui valent des bourses d'études, d'abord au lycée Carnot de Tunis puis en France, à Lyon et Paris, où il se frotte aux courants artistiques contemporains. Son travail d'artiste ne l'empêche pas de s'exprimer sur des sujets plus politiques. Il signe des caricatures et des dessins politiques favorables au combat national sous le pseudonyme de Mahmoud.

 

Hatim El Mekki - Les travailleurs.

 

Son talent évolue, depuis l'art des batik indonésiens jusqu'à l'art figuratif qu'il n'hésite pas à développer pour une clientèle européenne puis au service de l'État indépendant tunisien. C'est également un affichiste prolifique et un plasticien intéressé par la mosaïque. Mais son art reste surtout relié dans la conscience populaire au dessin des pièces et billets de banque tunisiens comme aux timbres-poste dont il dessine 454 modèles de 1957 à 1995.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

Pierre Berjole (1897 - 1990)

Pierre Berjole, né le 20 mars 1897 à Saumur et décédé le 23 janvier 1990 à Nice, est un professeur de peinture, directeur d'école d'art, peintre, aquarelliste, illustrateur et décorateur français.

Pierre Berjole est membre du groupe d'artistes de Montparnasse. Il peint des paysages de plusieurs régions de France, ainsi que des paysages des îles Baléares.

Peintre, aquarelliste et dessinateur, il utilise aussi bien la peinture que le fusain.

Il s'installe en Tunisie et se tourne vers le style orientaliste. Il devient professeur d'art, puis directeur de l'École des beaux-arts de Tunis, succédant aux deux premiers responsables, Pierre Boyer et Jean Antoine Armand Vergeaud ; il a pour successeur Safia Farhat.

Il illustre des ouvrages, tels que le livre Sur l'air Angevin. 50 chansons populaires recueillies en Anjou de Marc Leclerc publié aux éditions La Lyre Chansonnière (Paris) en 1947.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Berjole

 

Pierre Berjole, Vieux bateaux à la Goulette,

huile sur toile, 73x54 cm, collection Ministère de la Culture

 

Pierre Boucherle (1894-1988)

Pierre Boucherle est un peintre orientaliste et paysagiste franco-tunisien.

Très tôt, Boucherle a une attirance pour le dessin. Élève au lycée Carnot de Tunis, il propose ses premiers dessins satiriques aux journaux de Tunis.

Pierre Boucherle. La Goulette, huile sur toile, 72x60

 

Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il se rend à Paris. Dans la période de l'entre-deux-guerres, il fait la connaissance des peintres, d'abord Modigliani puis André Derain et Moïse Kisling, ainsi que Guillaume Apollinaire. En 1923, il décroche une première bourse de voyage d'étude pour des études d'art en Espagne.

Pierre Boucherle - Paysage

 

Il a été formé à l'École des beaux-arts de Tunis. En 1931, il débute au Salon de Paris. Après la Seconde Guerre mondiale, il rentre en Tunisie et fonde avec d'autres peintres le Groupe des Quatre qui devient rapidement le Groupe des Dix, puis prend le nom d'École de Tunis. Il est le maître d'œuvre de la décoration du lycée de Carthage en 1951, sur le thème de la Méditerranée. Il est aussi le décorateur de la Maison de la Tunisie à la Cité internationale universitaire de Paris durant les années 1952 et 1953, créant une grande tapisserie tissée à l'atelier d'Aubusson.

 

Pierre Boucherle - Vase de fleurs

 

Son œuvre se compose de nus, de paysages et de natures mortes. Son œuvre la plus célèbre, demeure Le Moulin de La Goulette. Après sa mort, la Tunisie lui rend hommage par une grande exposition et la publication d'un livre en 1997.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

Antonio Corpora (1909 - 2004)

Antonio Corpora, né le 15 août 1909 à Tunis et mort le 6 septembre 2004 à Rome, est un peintre expressionniste et abstrait italo-tunisien.

Antonio Corpora suit des études d'art à l'École des beaux-arts de Tunis sous la direction de Jean Antoine Armand Vergeaud (1876-1949). En 1929, il expose ses premières toiles au Salon tunisien.

 

Antonio Corpora, Sidi Mehrez, huile sur toile, 46x55 cm, 1936

 

En 1930, il se rend à Florence pour étudier et copier des peintures anciennes. En 1931, il s'installe à Paris où il rencontre Alberto Giacometti. Il est sensibilisé aux divers courants artistiques foisonnants en France, s'aventure dans l'impressionnisme, le fauvisme, le cubisme, le surréalisme et l'abstraction. Ses premières toiles représentent des natures mortes, des fleurs et des marines.

En 1932, il part en Italie et s'installe à Rome. Faisant de nombreux aller-retour entre Rome et Tunis, Antonio Corpora participe à la formation du Groupe des Quatre avec Moses Lévy (principal fondateur), Pierre Boucherle et Jules Lellouche, groupe qui constitue, après-guerre, le futur courant artistique tunisien post-colonial de l'École de Tunis.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Corpora se réfugie dans sa ville natale de Tunis. Après la guerre, il rejoint le mouvement artistique néo-cubiste de Rome puis le Fronte nuovo delle arti. Il participe à la 26e Biennale de Venise. En 1948, il s'oriente nettement vers l'art abstrait et l’expressionnisme.

 

Antonio Corpora, Sidi Bou Said

 

En 1975, Antonio Corpora travaille sur des toiles rugueuses avec du plâtre de Paris et du sable, qu'il enduit de couleurs mouvantes. Par la suite, il revient aux compositions avec des bandes de couleur. Corpora expose quatre fois à la Biennale de Venise entre 1948 et 1956. En 1968, il expose à la fois à la Biennale de Venise et à la Biennale de Rome et remporte les deux prix de ces deux biennales.

Les principales œuvres d'Antonio Corpora sont conservées dans de nombreux musées d'art moderne, notamment à Rome, Trieste, Paris, São Paulo, New York, Pittsburgh, Hambourg et Stockholm.

(Source: Wikipedia)

 

 

Jules LELLOUCHE (1903-1963)

Jules LELLOUCHE est né en Tunisie de parents ne parlant pas le français, il devient élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis et s'impose comme portraitiste et paysagiste.

 

Jules Lellouche, Monastir, huile sur contre plaqué.

 

Il obtient une bourse d'état en 1926 qui lui permet de partir  étudier à Paris. Il fréquente les académies de Montmartre.

 

Jules Lellouche,  Lecture

 

Il devient sociétaire du Salon Tunisien, expose au Salon d'Automne, aux Tuileries, aux Indépendants et au Salon des Artistes Français.

 

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

 

Jules Lellouche, Marine, huile sur toile, 1948

 

Moses Levy (1885 - 1968) 

Moses Levy, né le 3 février 1885 à Tunis et décédé le 2 avril 1968 à Viareggio, est un peintre et graveur italo-britannique originaire de Tunisie. Il est l'un des pionniers du genre en Tunisie et l'un des précurseurs du courant de l'École de Tunis.

Né d'un père britannique originaire de Gibraltar, conseiller du bey de Tunis, et d'une mère italienne, Moses Levy a deux frères et une sœur. Il est élevé dans un milieu mêlant les cultures occidentale, arabe et israélite.

Moses Levy,  L'enterrement à Jerba, 73x104 cm

 

À l'âge de dix ans, il part avec sa famille en Italie, plus exactement à Florence puis à Rigoli dans les environs de Pise. En 1908, après la mort brutale de son père à Rigoli, Levy et sa mère rentrent en Tunisie.

Moses Levy reçoit dès son très jeune âge une formation artistique. En 1900, alors qu'il n'a que quinze ans, il fréquente l'Institut d'art de Lucques. Trois ans plus tard, il suit une formation à l'Académie des beaux-arts de Florence au sein de laquelle il suit les cours d'enseignants comme Lorenzo Fattori. Au cours de cette période, il se lie avec Lorenzo Viani, Virgilio Carlini ou Antonio Antony de Witt.

En 1905, il suit à Florence l'école du nu, technique qu'il perfectionne ensuite en suivant des cours à Paris. Admis en 1907 à la septième Biennale de Venise avec sept eaux-fortes, il reçoit un prix avec une œuvre intitulée La raccolta delle Olive. En 1911, il expose à la Chambre de commerce de Tunis puis à Rome en 1913, à l'occasion d'une exposition internationale d'art, avec six eaux-fortes.

Au cours de cette même période, il fonde avec ses amis Pierre Boucherle, Jules Lellouche, Yahia Turki, Ammar Farhat ou encore Abdelaziz Gorgi, l'École de Tunis qui devient rapidement une référence de la peinture en Afrique du Nord. Son atelier de la rue de Provence, l'actuelle rue du 18 janvier à Tunis, devient un lieu privilégié de rencontre de ses membres et ses fréquents voyages entre les deux rives de la mer Méditerranée lui servent d'inspiration pour emmagasiner des impressions et des couleurs.

En 1914, il expose pour la deuxième fois à l'exposition della Seccione à Rome où, invité, il remporte le premier prix pour la gravure Contadino Toscano. Ces eaux-fortes sont très vite remarquées ; c'est à cette période qu'il commence à pratiquer la xylographie et le monotype.

Moses Levy - Safsaf - La Marsa

 

La Toscane et la Tunisie constituent les principaux pôles géographiques de sa vie même s'il a beaucoup voyagé : Maroc, Algérie, Andalousie où il séjourne avec sa famille pendant presque deux ans, Portugal, France dont Paris où il a un atelier à la rue des Plantes et Nice où il envisage de se fixer en 1939 mais qu'il quitte précipitamment pour la Tunisie, Suède où il expose à Stockholm en 1947.

À partir de 1962, il réside à Viareggio, ville natale de sa femme Anna Malfatti qu'il avait épousé en 1920 et avec qui il a trois enfants. Il y meurt le 2 avril 1968 et se voit inhumé au cimetière juif de Pise.

Moses Levy joue beaucoup dans son œuvre de la couleur, notamment le bleu du ciel et de la mer et les couleurs chaudes des murs abritant un intérieur que l'on devine frais, des costumes colorés de ses sujets africains, des plages, notamment celles de Viareggio, ou des silhouettes élégantes de femmes ou d'enfants. Cette peinture « bruyante et parfumée » se retrouve encore dans ces tableaux de foires ou de marchés.

Levy sait fixer le mouvement sans le figer, dépeindre les odeurs en les suggérant, témoigner sans voyeurisme mais avec une grande intimité de la mixité de plusieurs populations cohabitant ensemble, de la beauté et de la dignité des femmes. Il privilégie donc le mouvement aux natures mortes, peu nombreuses dans sa production.

En 1975, le critique d'art italien Carlo Ludovico Ragghianti lui consacre une importante biographie. De nombreuses expositions lui rendent hommage, notamment au Palazzo Paolina de Viareggio en 1980, où 180 de ses œuvres sont exposées, et grâce à la ville de Seravezza qui organise une importante rétrospective en 2002.

En 1999, le Musée des Offices de Florence expose 75 de ses œuvres durant quatre mois avec un catalogue édité par Leo S. Olschki.

Source: Wikipedia

 

Ali Bellagha (1924-2006)

Ali Bellagha est un professeur, dessinateur, peintre et graveur tunisien. Descendant d'une vieille famille d'artisans de la médina de Tunis, il se rend à Paris après un passage à l'Institut des hautes études de Tunis.

 

Ali Bellagha, Oiseleur, huile sur bois gravé, 87x72 cm, 1975

 

Il étudie le dessin, la gravure et la céramique à l'École des Beaux-Arts de Paris, se rend quotidiennement aux ateliers de gravure du professeur René Jaudon. Il suit des cours de décoration au lycée Claude Bernard à Paris et termine ses études à l'Institut supérieur des beaux-arts de Tunis. En 1953, il organise sa première exposition personnelle avant d'exposer régulièrement, à Tunis et à l'étranger. À partir de 1956, il est professeur de dessin au Collège Sadiki pendant quatre ans.

 

 

Durant les années 1960, au coté de son épouse Jacqueline Guilbert, il ouvre une galerie d'art d'antiquités et de créations, Les Métiers, dans le centre de Tunis.

 

Ali Bellagha, Bouquet de Fel, 85 x 75 cm
 

Ali Bellagha a une approche moderniste du développement des métiers de l'art. Il revalorise donc le patrimoine arabo-musulman pour lui donner des accents de modernité et remet en valeur le patrimoine artistique tunisien, notamment l'utilisation du bois, de la pierre, du cuivre, de la laine, du cuir et de l'argent. Spécialiste de l'expertise, des peintures, de la verrerie et des meubles, il est passionné pour toutes les formes d'art : la peinture, la céramique, la sculpture, la restauration et la décoration. Il travaille le bois pour réaliser des compositions de natures mortes.

 

Ali Bellegha Le marchand, huile sur bois gravé, 87x72 cm, 1973

 

Ses dessins sont de couleurs éclatantes. En 2003, Ali Bellagha reçoit le Prix national des arts plastiques. En 2006, il est l'invité d'honneur du Salon de l'artisanat à Tunis. Il participe à la réalisation de l'écomusée Dar Gmach dans le village de Takrouna.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Jellal BEN ABDALLAH (1921-2017)

 

Jellal BEN ABDALLAH  est un artiste peintre tunisien. En 1938, il choisit la peinture comme mode d'expression artistique et décide d'en faire son métier.

 

Jellal BEN ABDALLAH. La mariée, technique mixte sur papier, 111x83 cm

 

Inspiré par son village de Sidi Bou Saïd, l'artiste peint d'abord des miniatures suivant la tradition orientale. Il fréquente les peintres de l'Ecole de Tunis et s'inspire d'Amor Ghraïri et Aly Ben Salem. Peint « Le Martyr » après les évènements d'avril 1938.

 

Jellal BEN ABDALLAH, Cheval blanc, aquarelle sur papier, 71x57 cm,

collection Ministère de la Culture

 

Quelques temps plus tard il perd sa grand-mère et ses parents et s'installe définitivement à Sidi Bou Saïd. En 1943 il expose les premières grandes miniatures chez Mme ATTIAS. Il entre à l'école des Beaux-Arts de Tunis et y reste 3 semaines. Il remporte le 1er prix de peinture et décroche une bourse pour séjourner à Paris pendant 3 mois. Arrivé à Paris il fréquente l'académie de la grande chaumière et les artistes de Montparnasse. Il rejoint Moses Levy à Rome et visite Venise et Florence.

 

Jellal BEN ABDALLAH, deux femmes à l'intérieur, Lithographie / sur Papier,

67 x 47 cm, Collection Privée

 

 

En 1951, il reçoit sa 1ère grande commande publique (2 fresques pour le Lycée de jeunes filles de Sousse) et une commande provenant de l'état pour la maison de Tunisie à Paris où il s'installe à nouveau pour 2 ans et reprend le gigantesque atelier d'Auguste Matisse. Il expose à la galerie Champion-Cordier qui se charge d'expédier et de vendre ses œuvres au Luxembourg, en Espagne, en Egypte et aux Etats-Unis.

 

Jellal BEN ABDALLAH, Femme aux colombes, 

Acrylique / sur Bois, 97 x 67 cm

 

 

En 1957, il devient décorateur du théâtre municipal de Tunis pendant 13 ans. Il épouse Latifa Bach Hamba qui devient sa muse.

 

1997 aura lieu la dernière exposition de 50 miniatures à la Galerie Ammar Farhat. Il exposera de moins en moins et vend directement depuis son atelier.

 

Ses thèmes favoris sont des scènes dites de genre (métiers traditionnels, scènes quotidiennes ou natures mortes) ainsi que de nombreuses figures féminines, en général dans un intérieur décoré. Le style tend vers la simplification, son dessin est fin, hiératique et ses couleurs sont délicates.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Brahim DAHAK (1931-2011)

Brahim DAHAK est un artiste peintre autodidacte. Il fait partie de l'Ecole de Tunis.

 

Brahim Dahak, Joueur de luth, huile sur contre plaqué

 

Il poursuit ses études à Tunis en 1947. Il a fréquenté les cours de l'académie artistique de Rome de 1957 à 1961 où l'autodidacte doué devient un maitre. A Rome, il a découvert et intégré l'art et la culture occidentale et aussi des techniques.

 

Brahim Dahak, La danseuse, huile sur toile, 102x66 cm, 1965,

collection Ministère de la Culture 

 

Elève du peintre Amerigo Bartoli et du maître graveur Macari, il reçoit le prix Carlo Giviera en 1961. A 30 ans, il retourne à Tunis où il travaille comme professeur de dessin à Sfax mais son travail a été remit en cause par le directeur de l'école ce qui a entrainé sa démission. Il séjourne à la Cité des Arts de Paris en 1972 et tient sa première exposition personnelle à Tunis en 1964. Depuis il expose régulièrement à Tunis et à l'étranger dans le cadre d'expositions personnelles et collectives. Il reçoit le grand prix de la ville de Tunis en 1991. Il réalise des œuvres de gravure importantes dans son atelier de Sidi Bousaid. Il reçoit le prix national des arts plastiques en 1994. BREDT FERDINAND MAX (1860-1921) Peintre de genre et de portraits, il voyage en Turquie, en Tunisie et en Grèce. Il se consacre à la représentation de sujets féminins, orientales au harem, odalisques, etc...

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

Safia Farhat (1924 - 2004)

Safia Farhat, de son nom complet Safia Foudhaili Farhat, née en 1924 à Radès et décédée le 7 février 2004 dans la même ville, est une pionnière des arts plastiques en Tunisie, à la fois dessinatrice, peintre, céramiste, tapissière et décoratrice. En 1949, elle participe au mouvement artistique de l'École de Tunis. En 1959, elle est la fondatrice de la revue Fayza. Elle contribue à la réforme et à la refonte de l'enseignement de l'art. Elle a été la première directrice tunisienne de l'École des beaux-arts de Tunis dans laquelle elle est enseignante à la fin des années 1950. Elle crée avec son mari le Centre des arts vivants de Radès dont ils ont fait don à l'État tunisien. Elle réalise des vitraux, des dessins, des tableaux, des bas-reliefs, des fresques et surtout des tapisseries décoratives. Farhat a contribué à la création de l'Association tunisienne des femmes démocrates. Elle a été une militante de la défense des droits des femmes.

 

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 Safia Farhat, Scène d'intérieur 

 

 

Abdelaziz GORGI (1928-2008)

Abdelaziz GORGI  est peintre de compositions à personnages, figures, décorations murales. Traditionnel. Géorgien d'origine, il vit et travaille à Tunis.

 

Abdelaziz Gorgi, La famille, gouache sur papier, 113x79 cm,

 

Depuis 1949, il participe à des expositions collectives à Tunis, mais aussi : 1958 Biennale de Venise ; 1959 Biennale de Paris ; 1968 Biennale d'Alexandrie. Il montre ses œuvres dans des expositions personnelles à Tunis, ainsi qu'à l'étranger : Chicago, New York.

 

Abdelaziz Gorgi, Rabbin I, dessin, 74x59 cm, 1960

 

Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis de 1959 à 1983, il est cofondateur de l'Ecole de Tunis, dont il est président depuis 1968.

 

Abdelaziz Gorgi, Rabbin II, dessin, 74x59 cm, 1960

 

Son style est intéressant en ce qu'il a transféré à une imagerie traditionnelle tout ce qu'il a appris de la peinture occidentale. Les thèmes, les personnages, le décor, appartiennent à l'islam, à ses traditions, à sa culture. Une sorte de stylisation généralisée du dessin de chaque détail et de tous, de la moustache, des mains comme de l'ornement des tissus ou du mur, stylisation géométrisée de la composition dans le format, stylisation rappelant l'imagerie populaire française des années trente, trahit la formation occidentale, le tissu d'influences reçues, intégrées intelligemment restituées dans le contexte oriental.

Source: https://www.marsa-encheres.com

Abdelaziz Gorgi, Rêve, gouache sur papier, 82x67 cm,

 

Edgard Naccache (1917 - 2006)

Edgard Naccache, né le 15 décembre 1917 à Tunis et mort le 27 mars 2006 à Paris, est un peintre tunisien.

 

Autodidacte, Edgard Naccache commence à peindre en 1934 tout en exerçant le métier de correcteur dans un journal tunisien. Il devient journaliste dès 1943. Sa première exposition a lieu à Tunis en 1938.

 

 

 Edgar Naccache, "Totem", huile sur toile, 101x66 cm, 1959

 

En 1948, il se rend pour la première fois à Paris où il expose au Salon de la Jeune Peinture, invité par l'abbé Maurice Morel, un spécialiste de Pablo Picasso et de Georges Rouault. Il est alors considéré comme un représentant de l'avant-garde de la peinture tunisienne.

En 1949, il participe à la création du courant artistique de l'École de Tunis. En 1950, Edgard Naccache remporte le prix de la jeune peinture de Tunisie.

 

 

 Edgar Naccache, Formes, huile sur toile, 67x101 cm, 1962

 

Il s'installe en France en 1962. Entre 1965 et 1976, il évolue à l'intérieur du mouvement de la figuration narrative.

Edgard Naccache meurt le 27 mars 2006, il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse.

 

Source: Wikipedia

 

 

Mahmoud SEHILI (1931-2015)

 

Après des études à l'École des beaux-arts de Tunis, de 1949 à 1952, il complète sa formation à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1953 à 1960. Il a pour professeur Raymond Legueult.

 

Mahmoud Sehili, A la Medina

 

Lors de son retour en Tunisie, il anime un atelier, assure des cours à l'École des Beaux-Arts de Tunis, de 1960 à 19803, dirige une galerie, organise des expositions et commence son œuvre de peintre. Il voyage notamment au Soudan, en Algérie, au Maroc, en Libye ou en Égypte.

 

Mahmoud Sehili, Souk à la Médina

 

Zoubeir TURKI (1924-2009)

Zoubeir TURKI est un peintre et sculpteur tunisien. Il est le frère cadet de Hédi Turki. Il jouit d'une grande renommée dans son pays et a participé à de nombreuses expositions internationales.

 

Zoubeir Turki , Sans titre

 

Il suit ses études à la Zitouna puis à l'Institut des hautes études de Tunis et, en parallèle, à l'École des beaux-arts de Tunis. Il est professeur d'arabe dans les écoles françaises mais, lors des évènements violents de janvier 1952, incite à la grève, ce qui lui vaut d'être renvoyé de son travail.

 

Zoubeir Turki, Nature morte

 

Il voyage alors en Suède où il intègre l'Académie des beaux-arts de Stockholm ; il y perfectionne son art avant de revenir à Tunis après l'indépendance.

 

Zoubeir Turki, Mufti hanafite, dessin crayon et encre sur papier,

collection Ministère de la Culture,

 

Adepte de l'expression figurative, il devient rapidement le porte-drapeau de la peinture tunisienne et ses œuvres acquièrent une grande renommée. Il occupe pendant longtemps une place privilégiée dans l'administration publique des arts et de la culture, en tant que haut responsable du ministère de la Culture.

 

Zoubeir Turki, Hanana,

dessin crayon et encre sur papier, 50x65 cm

 

Il fonde l'Union nationale des arts plastiques de Tunisie, dont il est président jusqu'à son départ volontaire, ainsi que l'Union maghrébine des arts plastiques. Il prépare également la création du Centre d'art vivant du Belvédère à Tunis et se fait élire député et conseiller municipal.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

 

Hedi TURKI (1922-2019)

Hedi Turki est un peintre, aquarelliste et dessinateur tunisien vivant à Sidi Bou Saïd. Il est le frère aîné de Zoubeir Turki. Hédi Turki est né dans le quartier de Halfaouine, au cœur de la Médina de Tunis. Il a été élève au lycée Carnot de Tunis. Il abandonne ses études après le décès de son père en 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, il rejoint le courant artistique anti-colonialiste de l'École de Tunis.

 

Hédi Turki, Atmosphère de foire, huile su toile, 116x89 cm, 1967,

collection Ministère de la Culture 

 

Comme son frère, Zoubeir Turki et d'autres artistes de sa génération, il part à Paris pour recevoir une formation artistique. En 1956, il est l'élève du peintre Amerigo Bartoli à l'Académie des beaux-arts de Rome. Turki suit des études d'art dans plusieurs pays: l' Académie de la Grande Chaumière à Paris en 1951, l' Académie des beaux-arts de Rome en Italie en 1956 et l'Université Columbia aux États-Unis en 1959.

 

Hédi Turki, Dans les grands espaces, huile sur toile, 91x 116 cm, 1968,

collection Ministère de la Culture

 

Hédi Turki est un artiste figuratif qui représente aussi bien des portraits que des nus ou des bouquets. Il peint ou dessine sur papier ou toile. Il a été influencé par l'expressionnisme abstrait, notamment celui de l'artiste américain Jackson Pollock et son « style pollockien ».

 

 Hédi Turki, Le train, huile sur toile, 103x83 cm, 1969,

collection Ministère de la Culture

 

Hédi Turki est l'un des fondateurs de l'Union nationale des arts plastiques et graphiques tunisiens, ainsi que de l'Union des artistes plasticiens arabes (1970). En 1997, avec Frédéric Menguy et Michel Saint-Alban, il a illustré Christine de Mustapha Chelbi (Éditions Carrés d'art). En 2010, une exposition rétrospective, Voyage à travers la mémoire, présente à Tunis une centaine de dessins réalisés au feutre, lavis et gouache, entre 1965 et 2005. Le 9 novembre de la même année, Hédi Turki reçoit le Prix du 7-Novembre pour la création artistique de Tunisie. • 1976 : Grand prix international d'art contemporain de Monte-Carlo (Monaco) • 1983 : Élu vice-président de l'Association internationale des arts plastiques pour la région arabe au congrès d'Espoo (Finlande) • 1986 : Nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture français.

 

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Naceur Ben Cheikh (1943 - )

Né en 1943 à Akouda, Naceur Ben Cheikh est un artiste peintre. Il a participé durant les quarante dernières années, aux débats qui touchent à l’étude critique de l’art arabe contemporain. Il a été, de 1986 à 1988, directeur de la revue Dialogue, et, de 1995 à 2002, directeur-fondateur de l’Ecole des Beaux-arts de Sfax et directeur de celle de Tunis. Professeur en sciences et techniques des arts à l’Université de la Manouba en 2006.

 

Naceur Ben Cheikh

 

«Peindre à Tunis» édité par l’Harmattan (2006), est le premier livre consacré à l’étude de la pratique picturale au Maghreb. Il porte sur la dimension politique cachée de cette pratique qui se révèle, comme la continuation de l’héritage de l’époque coloniale : le caractère aliéné et aliénant n’était pas de nature à favoriser l’esprit d’initiative ni libérer la force créatrice des artistes maghrébins. L’auteur pense qu’objectiver ce legs ne signifie pas le rejeter : il s’agit plutôt de le transformer en acquis pleinement assumé.

Source: http://repertoire-artistestunisiens.com/naceur-ben-cheikh/

 

 Naceur Ben Cheikh

 

Nello LEVY (1921- )

Lionello, dit Nello LEVY, est né en 1921 à Viareggio en Toscane. Son père, et principal maître, Moses LEVY (1885-1968), est un peintre célèbre dans cette région d'Italie où il est particulièrement connu pour ses scènes animées de plage et ses ruelles de village. La famille LEVY doit quitter l'Italie en 1935 en raison des discriminations du régime fasciste et s'installe en Tunisie. Nello LEVY est passionné par les paysages tunisiens illuminés de soleil, la mer, les ports, les bateaux, les plages et leurs épaves.

Après l'Indépendance de la Tunisie, Nello LEVY choisit la France et s'installe définitivement en 1962 en région parisienne.

 

Source: https://www.expertissim.com/nello-levy-viareggio-tableau-12194052

 

 Nello Levy, DÔMES, MOSQUEE A KAIROUAN

 

Nello Levy, Viareggio 

 

Nello Levy, CHAMEAUX AU REPOS A KAIROUAN

 

Néjib Belkhodja (1933-2007)

 

Néjib Belkhodja est né dans la Médina de Tunis. Il acquiert une formation académique à l’Ecole des Beaux-arts et commence à exposer à l’âge de 23 ans.

 

Néjib Belkhodja  Ma Médina, Monotype / s, 30 x 25 cm

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

En 1956, il obtient le prix de la Municipalité de Tunis, au Salon International. Deux ans plus tard, il séjourne à Rome puis à Paris, s’éprend pour la peinture abstraite de Delaunay et Kandinsky et participe à la deuxième biennale de Paris.

 

Néjib Belkhodja, Sans titre

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

En 1964, il obtient à Milan la Médaille d’or du prix de la peinture. Il a fondé le groupe des six à Tunis qui a changé radicalement le mouvement artistique tunisien dans les années soixante ,en créant une démarche abstraite qui associe la calligraphie arabe au graphisme symbolique de la médina.

 

Nejib Belkhodja, Calligraphie, 

Monotype / sur Papier, 41 x 54 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Ses œuvres sont des agencements subtils d’arcs, de tracés verticaux, horizontaux ou obliques qui ouvrent à des espaces de circulation en résonance avec la physionomie des ruelles et l’architecture de la médina. A sa mort , le « Prix Néjib Belkhodja des arts plastiques » a été crée pour être décerné, chaque année à de nouveaux talents tunisiens et étrangers, au musée de la ville de Tunis.

 

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Nja MAHDAOUI (1937)

Nja MAHDAOUI  est un plasticien et calligraphe tunisien. Il est diplômé de l'Académie Santa Andrea de Rome en 1967.

 

 

Nja Mahdaoui,  Calligraphie, 

Lithographie / sur Papier, 35 x 42 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

 

Grace à ses travaux sur la calligraphie arabe, il est nommé président du jury du Grand prix de la calligraphie tunisienne en 1993 et reçoit une distinction du département de calligraphie de l'Université de Tokyo.

 

Nja Mahdaoui, Houmt Souk 90, 

Sérigraphie / sur Papier, 55 x 75 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

 

Sur l'initiative de l'artiste japonais Kaii Higashiyama, il est également nommé membre du jury international pour le Grand prix Unesco 1993, 1994 et 1995.

 

Nja Mahdaoui, Nefta,

 Lithographie / sur papier, 61 x 81 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Ses œuvres sont aujourd'hui exposées à travers le monde comme au British Museum, le National Museum of Scotland à Édinburg, l'Institut du monde arabe à Paris, la Barjeel Art Foundation à Sharjah, ou encore le Contemporary Museum of Calligraphy à Moscou.

 

Nja Mahdaoui, Calligraphie,

Lithographie / sur Papier, 38 x 45 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

En 2000, il est sélectionné pour réaliser le design d'habillage extérieur de Gulf Air, à l'occasion de ses cinquante ans, et, en 2005, l'Unesco lui décerne le Prix de l'artisanat.

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

 

Adel MEGDICHE (1949-)

Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis, Adel MEGDICHE a commencé à exposer avec "le Groupe des Soixante-Dix pour le Renouveau du Paiting Tunisien".

 

Adel MEGDICHE,  Sans Titre, 

Lithographie / sur Papier, 65 x 50 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Il a résidé à la Cité Internationale des Arts de Paris en 1977 puis à Rabat de 1980 à 1982 où il a tenu de nombreuses expositions.

 

Adel MEGDICHE,  Sans Titre, 

Lithographie / sur Papier, 135 x 100 cm, Collection Privée

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Ce peintre est incontestablement maître de son espace pictural. Tel un magicien, il l'amplifie à sa guise. Avec une rigueur sans faille, le fait disparaît en points de fuite et le projet en face de la toile tout en maintenant des effets de planéité. (Extrait d'Hasdrubal Collection)

Source: https://www.marsa-encheres.com

 

 

Ahmed Hajeri (1948-) 

Ahmed Hajeri (أحمد الحجري), né le 16 novembre 1948 à Tazarka en Tunisie, est un peintre tunisien. Il vit et travaille actuellement à Paris.

Il grandit au sein d'une famille modeste de la ville de Tazarka, petite cité côtière du Cap Bon, en Tunisie.

 

Ahmed Hajeri 

 

Il émigre en France en 1968 où il commence une vie d'ouvrier spécialisé. Au cours de travaux de dessins techniques qu'il réalise pour Roland Morand, architecte et peintre français, celui-ci remarque la qualité des esquisses personnelles du futur peintre.

 

Ahmed Hajeri 

 

En 1977, Hajeri présente sa première exposition à la galerie Messine de Paris (8e arrondissement). Il expose pour la première fois en Tunisie en 1985 à la galerie Médina de Tunis et, un an plus tard, à la Phyllis Kind Gallery de New York. Il participe alors à de nombreuses expositions personnelles et collectives, notamment aux Olympiades des arts à Séoul en 1988, à l'Institut du monde arabe à Paris en avril 1995 ou encore à la galerie Fanny Guillon-Laffaille de Paris.

Source: Wikipedia

 

Ahmed Hajeri  - Sidi Bou Saïd 

 

Abdelwahab Amich (1932- )

Abdelwahab Amich, né à Tunis en 1932, est aujourd’hui incontestablement le doyen des peintres tunisiens. Sa peinture souligne une coexistence de connotations culturelles anciennes et modernes.

 

Abdelwahab Amich - La Dentellière

 

Il est peintre, graveur, portraitiste (par exemple du Président Bourguiba), caricaturiste pour la presse tunisienne, décorateur pour le théâtre de Radès (Tunisie) et architecte d’intérieur (création et aménagement du musée de la Poste à Tunis, 1962).

 

Abdelwahab Amich - Le Kouttab

 

Jeune, il fut attiré par le vitrail et les mosquées avec leurs claustras de plâtre enserrant de simples verres de couleurs. Durant sa formation à l’école des Beaux-Arts de Tunis, il réalisa un premier travail de peinture sur verre, exposé en 1963 à Tunis, grâce auquel il obtint la même année, une bourse pour l’étude du vitrail à Madrid.

 

Abdelwahab Amich Le  Tisserand

 

Il s’installa ensuite à Paris à partir de 1964, à l’école du Louvre, aux Ateliers de la Grande Chaumière, aux Ateliers d’Art Sacré, et en ateliers de gravure. En France, comme il l’a avoué: « Le musée d’Art Moderne de Paris fut pour moi un laboratoire de créativité... Le fauvisme et les prémisses du cubisme – quand il est de couleur -, m’ont marqué. Les Fauves ont changé les données de la couleur, ils ont opéré une révolution. »

 

Abdelwahab Amich - Les Pêcheurs

 

Amich qui vit aujourd’hui à Versailles, a réalisé des expositions personnelles depuis 1962, à Tunis, Madrid, Paris, Munich, Versailles. Depuis 1973, il participe plusieurs fois au Salon de l’Estampe, au Salon des Artistes Francophones, et annuellement aux salons parisiens dont il est sociétaire comme le Salon d’Automne, le Salon des Artistes Français, le Salon des Indépendants. Ainsi, par exemple, son tableau ‘Les brodeuses’, qui a obtenu la Médaille de  bronze au Salon Art en Capital 2006 à Paris, a été choisi par le Ministère tunisien de la Culture. Selon Amich, « il  représente au Salon une des facettes de la Tunisie. J’ai toujours, dit-il, exposé dans ce Salon et comme les fois précédentes, il s’agit d’un thème qui m’est cher, un hommage au travail manuel, comme ‘Couple aux champs’, ‘la Pêche au thon’, ‘Les Bijoutiers de Djerba’… - Pour moi, l’artisanat symbolise une facette importante de mon pays. »

 

 

Abdelwahab Amich - Le  Joueur de luth

 

Communément appelé le « Fils de la Médina», Amich est resté imprégné par ce lieu où il a grandi, ses ruelles étroites et pittoresques, ses monuments, comme, par exemple, Sidi Mahrez, ses échoppes, ses commerçants, et ses artistes, motifs de plusieurs de ses toiles,  comme  «Le  Joueur de luth», «Le Koutab», «Le  Tisserand», «Le Ciseleur», «Le Notaire», «Le joueur de Rebab» ou encore «La Rachidia»,et « L’orchestre », alors  que d’autres œuvres, comme «Couple aux champs», «la Pêche au  thon», «Les Brodeuses »,  «Les Trois tapissières», «La Dentellière», «La Bergère», ou encore «Les Bijoutiers de Djerba», rendent  hommage  à l’artisanat et au travail manuel.

 

Par RD.

 

 

Abdelmejid Ben Messaoud (.....)

Abdelmejid Ben Messaoud est un peintre tunisien de la nouvelle génération.

 

 

Après des études d’arts plastiques et graphiques à l’Ecole des beaux arts de Tunis (1966-72), il exerce comme  enseignant à l’Ecole supérieure des sciences et technologies du design tout en s’adonnant à la peinture.

 

 

Il participe à plusieurs salons et expositions d’art dont la Biennale maghrébine à la Galerie Yahia (1981), le Concours de la Francophonie (Paris-1994), la première Biennale méditerranéenne des arts de la ville  (1997).

 

 

En 1989, Abdelmejid Ben Messaoud remporte le Premier prix de la ville de Tunis et en 2000, il remporte le Grand prix de la Journée nationale de l’environnement.

 

 

 

 

 

 


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