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Musée de Sidi Amor Abada - Kairouan

 

 

C’est, assurément, l’un des endroits les plus curieux de Kairouan et même de Tunisie. Ce musée a été aménagé dans une zaouia -mausolée- érigée en 1872 et qui abrite le tombeau d’un personnage tout aussi curieux : Amor Abada, plus connu par l’appellation révérencieuse de Sidi Abada.

L’édifice, tout d’abord : il se présente sous la forme d’un vaste ensemble architectural surmonté de 7 coupoles côtelées d’un style, il est vrai, connu à Kairouan depuis un millénaire. Cependant, les coupoles n’ont jamais été utilisées en aussi grand nombre. Voilà qui donne au monument un air singulier, empreint d’une grave solennité.

 

Le contenu, ensuite : dans une grande salle de cet édifice ont été regroupés des objets ayant appartenu à Sidi Abada ou ayant été fabriqués par lui-même. Le guide en dit : « Ces objets sont démesurément peu fonctionnels, ils sont de taille géante… des ancres géantes destinées, dit–on, à protéger Kairouan et à la maintenir soudée au pays, de très lourds sabres, une pipe colossale, de très lourds pilons en bronze… Toutes ces pièces portent des inscriptions gravées en creux… un récit de la vie même de ce personnage ».

Il faut dire que le personnage est singulier, lui aussi, « hors du commun, énigmatique, d’une étonnante force de caractère et de foi, excessif de puissance et de grandeur… vénéré et craint à la fois ».

 

Maître forgeron de son état, Sidi Amor Abada était porté par un élan mystique que troublait l’état de déliquescence dans lequel était entré le pays à la veille de l’expédition coloniale française (avril - mai 1881). Et il devait exprimer ses angoisses et ses fantasmes sous forme de créations extravagantes.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

Musée de Nabeul

 

Installé dans une modeste demeure du centre ville, ce musée vient de faire l’objet d’une rénovation totale qui lui permet de présenter au public, de façon attrayante, l’une des plus belles collections d’objets en provenance de divers sites du Cap Bon.

Pour l’essentiel, cette collection comprend des objets en provenance, soit de nécropoles, soit de vestiges d’habitations arasées. De ce fait, c’est le mobilier funéraire qui fournit la plus grande part des objets usuels ou d’apparat qui garnissent les vitrines. Les pavements de mosaïques constituent les témoignages les plus «parlants» pour raconter les croyances, mais aussi le mode de vie qui prévalait à l’époque romaine dans ce «Beau Promontoire» (Pulchri Promontorium).

 

Riche et varié, le répertoire des mosaïques comprend de rares spécimens dont les thèmes renvoient aux mythes de l’Antiquité.

 

A signaler également de superbes sculptures en marbre fin datant de l’époque romaine, ainsi que cette collection de terres cuites en provenance d’un sanctuaire dédié aux dieux puniques Baâl Hammon et Tanit, qui témoignent d’un syncrétisme complexe et se caractérisent par des dimensions exceptionnelles pour des œuvres de terre cuite.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

 

 

 

Musée National du Bardo

 

C’est le plus ancien et le plus important des musées tunisiens. Il a été aménagé, voilà plus d’un siècle, dans l’enceinte d’un palais beylical, érigé dans sa plus grande partie vers le milieu du XIXe siècle et qui porte toujours le faste d’une résidence princière. Partiellement réaménagé à plusieurs reprises pour s’adapter à l’agrandissement des collections et à l’accroissement du flux des visiteurs, il fait actuellement l’objet d’un vaste plan de restructuration pour en améliorer la visibilité et le parcours.

Des milliers d’objets provenant de fouilles effectuées à travers le pays au cours des XIXe et XXe siècles y sont exposés. Ces objets, regroupés par départements et répartis dans une cinquantaine de salles et de galeries, reflètent les diverses étapes traversées par la Tunisie, depuis la préhistoire jusqu’au milieu du siècle dernier. Ce sont, par ordre chronologique : la préhistoire, la période punico libyque, les périodes romaine et paléochrétienne, avec les séquences vandale et byzantine et, enfin, la période islamique qui court jusqu’à l’époque contemporaine.

Le musée du Bardo s’est taillé une réputation mondiale grâce à sa collection de mosaïques, considérée comme la plus riche, la plus variée et la plus raffinée et qui trouve parmi ses plus belles illustrations les tableaux représentant Virgile entouré de muses, ou le pavement représentant Dionysos faisant le don de la vigne à Ikarios, ou cet autre célébrant le triomphe de Neptune, pour ne citer que quelques-unes des pièces maîtresses. Mais ce n’est pas là l’unique richesse du musée.

Parmi les Pièces majeures du Bardo, il faut citer l’ « hermaïon », un autel d’époque moustérienne (-40.000 ans) considéré comme l’une des toute premières formes d’expression spirituelle de l’humanité : un amas de forme conique de 75cm de haut pour 1,50m de large et composé de plus de 4.000 silex, ossements et boules calcaires.

De l’époque punique, il faut signaler la superbe armure en or massif d’un guerrier campanien, les bijoux, la stèle du prêtre portant un enfant au sacrifice ; sans compter les nombreux objets de mobiliers funéraires raffinés en provenance de divers pays méditerranéens et qui constituent les fonds grec et égyptien du musée.

Le fonds grec a été providentiellement enrichi par le fruit de fouilles, effectuées dans les années 40 au large de la ville de Mahdia, dans l’épave d’un bateau coulé par la tempête vers le premier siècle et qui transportait le mobilier et des éléments d’architecture d’une demeure patricienne d’époque hellénistique. Parmi les chefs-d’œuvre ramenés des fonds : un superbe Agôn en bronze de 1,20 m de haut.

L’époque romaine a fourni l’essentiel des collections du Bardo : mosaïques, bien sûr, mais aussi statuaire, poterie, bijoux, monnaies, objets de culte, objets usuels, etc.

Le département islamique renferme, dans un cadre arabo-islamique, des objets de diverses périodes, manuscrits, bijoux, pierres et bois ouvragés, objets usuels du terroir. Autour d’un élégant patio, deux petites pièces renferment des objets ayant appartenu à la famille régnante, et une troisième pièce renferme des objets de culte israélite.

(Source: Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle www.patrimoinedetunisie.com.tn)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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