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La Tunisie durant l’époque numide

 

 

La Numidie (berbère: ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵢⵉⵏⵓⵎⵉⴷⵏ) ou royaume de Numidie  est un ancien royaume berbère, situé dans un territoire comportant ce qui est maintenant une partie de l'Algérie (Nord), une partie de la Tunisie (Est et Sud), de la Libye (Nord-Ouest) et du Maroc (Nord-Est) au Maghreb. Ses fondateurs sont les Numides, un peuple berbère. Le royaume était bordé à l'ouest par le royaume de Maurétanie, à l'est par le territoire de Carthage puis l'Afrique proconsulaire romaine, au nord par la mer Méditerranée et au sud par le désert du Sahara.

La Numidie avait pour capitale Cirta (l'actuelle ville de Constantine). Le cœur de la Numidie se situerait dans l'actuel Constantinois, une plaine bordée par le Hodna, la Petite Kabylie et les Aurès. Berbères sédentaires ou semi-nomades, les Numides étaient répartis en différentes tribus. Les tribus berbères de l'Ouest de la Tunisie furent également considérées comme numides ; cependant les Numides se distinguent des Maures, regroupés en fédérations peuplant l'Ouest de l'Afrique du Nord et des Gétules dans les confins sahariens.

La Numidie a eu plusieurs rois, des « agellid », les plus célèbres étant Syphax, Massinissa, Micipsa, Jugurtha, Juba Ier. Le royaume doit son succès à l'action de Massinissa, et à l'alliance avec Rome.

Les tribus de la partie orientale de la Numidie portaient le nom de Massyles, et celles de la partie occidentale celui de Massæsyles ; divisés politiquement en « deux royaumes numides », ils seront unifiés par Massinissa vers 205 av. J.-C., âge d'or du royaume. La Numidie est alors prospère, comporte plusieurs villes et une civilisation originale. L'agriculture céréalière est particulièrement développée dans le Constantinois et le commerce méditerranéen dans l'Ouest de la Numidie. Les Carthaginois sont complètement évincés des places littorales et de l'Est de l'Afrique et des campagnes militaires sont lancées à l'est jusqu'en Tripolitaine. Cependant les querelles de succession affaiblissent les Numides, et provoquant l'intervention des Romains. La guerre de Jugurtha marque le déclin définitif des Numides, le royaume de Numidie est réduit à son tiers Est par les Romains. Ces derniers attribuent les deux tiers Ouest au roi Bocchus de Maurétanie qui livra Jugurtha, roi de Numidie, aux romains. De 105 av. J.-C. à 46 av. J.-C. la Numidie est ainsi un royaume au territoire réduit. Le soutien de Juba Ier aux adversaires de Jules César lors de la guerre civile lui est fatal. Juba et les adversaires de César sont défaits et la Numidie est annexée par Rome pour devenir la province d'Africa Nova.

 

Pièce de monnaie à l'effigie de Jugurtha.

 

Étymologie

L'étymologie proposée pour Numides a longtemps repris celle établie dans l'Antiquité faisant dériver nomadia (Νομαδια) de l'adjectif grec nomados (νομαδος), c'est-à-dire les nomades. De cette fausse étymologie naquit l'affirmation légendaire qui devient un véritable cliché littéraire, que les Numides n'étaient que des Nomades, populations errantes sans agriculture, ni villes, ni lois. Gabriel Camps réfute cette fausse étymologie basée sur un jeu de mots et reprise comme un cliché. Il rappelle, comme le prouvent la persistance à l'époque romaine, de tribus portant encore ce nom

Le nom apparaît d'abord chez Polybe (IIe siècle av. J.-C.) pour indiquer les peuples et territoires à l'ouest de Carthage incluant tout le nord de l'Algérie jusqu'au fleuve de la Moulouya, à environ 160 kilomètres à l'ouest d'Oran.

Histoire

Pièce d'argent avec un portrait de Massinissa,

fondateur du royaume de Numidie, sur la face, et un cheval sur le revers.

 

 

Avant la venue des Carthaginois, le monde berbère était ouvert aux influences des civilisations du bassin méditerranéen. L'organisation de la société berbère a précédé Carthage de plusieurs siècles. La famille, le village, la tribu et la confédération apparaissent comme les structures de l'ordre social. Des aguellids (rois), ont dès le Ve siècle av. J.-C.; émergé pour prendre en main le destin des grandes confédérations berbères. L'émergence de grandes monarchies est également un moyen de s'opposer et de résister à Carthage. Deux dynasties, celles des Massyles et des Massæsyles émergent en Numidie, liées, elles sont également rivales pour unifier la Numidie sous une seule autorité.

Deux royaumes rivaux

 

Carte des deux royaumes Numides avant l'unification

 

 

Il est difficile de savoir à quelle époque se structurent les royaumes. L'existence du royaume massyle est attestée au IVe siècle av. J.-C.. La Numidie se répartit entre :

  • un royaume massæsyle, allant de la Mulucha (Moulouya) à l'Ampsaga (Oued-el-Kebir), avec pour capitale Siga (actuelle Oulhaça El Gheraba) mais fonde Cirta, inexpugnable cité à la frontière de son territoire ;
  • un royaume massyle, à l'est de l'Ampsaga jusqu’aux territoires carthaginois, avec pour capitale Hippo Regius (actuelle Annaba).

Les frontières entre Massyles et Massæsyles ont certainement fluctué. Carthage cherche l'alliance de ces rois pour recruter des mercenaires et assurer la sécurité autour de ses comptoirs côtiers, mais les rois numides ne se révèlent pas être les chefs vassaux escomptés et vont jouer sur la rivalité entre Rome et Carthage pour affermir leurs positions.

De cette époque il ressort que les Massæsyles s'intéressent particulièrement à l'Ibérie, et qu'un commerce important a lieu entre l'Almérie et l'Algérie occidentale. Les Massæsyles importent du métal, des poteries, alors qu'ils exportent de l'ivoire et des œufs d'autruche. Selon Strabon, les Massæsyles, forts de leur commerce, sont très riches et possèdent beaucoup de soldats. Cependant la guerre menée par Syphax successivement contre Carthage, Rome puis Massinissa va mener les Massæsyles à la ruine et ouvre la voie à la réunification. Les Massyles, eux, ont un royaume deux fois moins étendu que les Massæsyles, mais sont plus attachés à la terre et les villes sont plus nombreuses : Cirta, Dougga, Tebessa… Cette partie massyle a atteint un niveau important de civilisation : sol bien cultivé, élevage réputé, villes nombreuses. La défaite de Syphax fait que son chef Massinissa est proclamé roi de toute la Numidie, territoires massæsyle et massyle inclus.

Alliances mouvantes avec Carthage et Rome

Les rois numides prirent souvent les armes contre les tentatives d'invasion de leur territoire. Le roi massyle Gaia, père de Massinissa, a ainsi combattu les Carthaginois à qui il a enlevé un territoire avant de devenir leur allié. Puis, Carthage décide de s'allier à Syphax, roi massæsyle. Cette nouvelle alliance est scellée par son mariage avec Sophonisbe, fille du général carthaginois Hasdrubal Gisco (qui selon certains auteurs antiques aurait au préalable été promise à Massinissa). À l'inverse, Massinissa, qui aide les Carthaginois dans la péninsule Ibérique, va s'allier au romain Scipion. Chassé par Syphax de ses États héréditaires, Massinissa se retrouve à combattre avec Scipion et commande son aile droite.

Les Massæsyles et les Massyles s'affrontèrent, en 203 av. J.-C. (bataille des Grandes Plaines, qui voit la prise de Cirta et la défaite de Syphax) à la fin de la deuxième guerre punique, à la suite de laquelle Massinissa, chef des Massyles, contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain sur Carthage, Massinissa parvint dès lors à unifier la Numidie qui s'étendit du fleuve Moulouya à l'ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'est.

 

Numidie unifiée sous Massinissa

 

Massinissa est le souverain le plus populaire de l'histoire numide. Il n'est cependant connu qu'à travers les sources relatives aux guerres puniques, auxquelles il a pris part. Il fit l'unité de l'Afrique berbère et en fait un État indépendant et prospère. On lui attribue ainsi la phrase : « l'Afrique aux Africains ». Il met fin à la résistance du fils de Syphax, Vermina, et finit par occuper tout le pays des Massæsyles. Il fait expulser l'ensemble des Carthaginois des comptoirs côtiers. Il voit les Carthaginois à l'est comme des occupants des terres de ses ancêtres. Il se lance dans de grandes conquêtes à l'est : entre 174 av. J.-C. et 172 av. J.-C., il enlève aux Carthaginois plus de 70 cités ou places. En 162 av. J.-C. il prend notamment Leptis Magna et la vallée moyenne de la Medjerda (région des Grandes Plaines). L'attitude de Rome est incertaine, elle l'aurait appuyé ou tout simplement laissé faire. Pour en finir avec sa rivale Carthage et empêcher que l'intégralité de son territoire ne bascule sous la domination numide, les Romains lancent la troisième guerre punique qui se termine par la ruine de Carthage en 146 av. J.-C.

Le règne de Massinissa est également marqué par la culture des céréales dans de grands domaines royaux. La céréaliculture en Numidie est donc antérieure à Rome.

Photo (05)

Le royaume de Numidie (en jaune),

après les conquêtes de Massinissa en Tripolitaine.

 

Il réussit sous sa conduite à préserver l'indépendance de son royaume en jouant habilement de la rivalité régionale qui prévalait à l'époque, tout en lui garantissant une prospérité économique certaine, grâce au remarquable développement de l'agriculture et de l'élevage. Sur le plan de l'organisation politique, Massinissa plaça à la tête de chaque province un gouverneur et à la tête de chaque tribu un « amokrane » (le chef). Son conseil, formé de dix personnes, le seconda efficacement dans sa politique et son administration générale. Au nombre de ces dix conseillers il avait trois de ses fils : Micipsa qui le suppléait en plusieurs affaires, Gulussa, chargé de la conduite des armées, et Mastanabal, chargé du trésor royal. Il mit en circulation une monnaie frappée à son effigie, « avec des traits réguliers, un œil largement ouvert sous un sourcil assez épais, des cheveux abondants et bouclés, une barbe allongée et bien taillée ». Le règne de Massinissa prit fin lorsqu'il mourut en 148 av. J.-C.

 

Après la mort de Massinissa

Après la mort du grand roi fondateur, une crise de succession — vue d'un bon œil par Rome — se produisit et entraîna la Numidie dans des troubles politiques. Micipsa, fils de Massinissa, succédera au trône de son père. Durant son règne, inquiet de la popularité croissante de Jugurtha, petit-fils de Massinissa, « mais n'osant pas le faire périr, par crainte d'une révolte de ses sujets, il l'aurait envoyé devant Numance, avec l'espoir qu'il s'y ferait tuer, victime de sa bravoure ». Micipsa nomme Gulussa vice-roi et ministre de la Guerre et Mastanabal vice-roi et ministre de la Justice.

Lorsque Micipsa mourut en 118 av. J.-C., la Numidie fut partagée entre ses deux fils, Hiempsal Ier et Adherbal, et son neveu qu'il a adopté, Jugurtha, qui a été très populaire parmi les Numides. Hiempsal et Jugurtha se querellèrent immédiatement après la mort de Micipsa. Jugurtha le fit assassiner en 117 av. J.-C. à Thirmida, Adherbal livre bataille à Jugurtha mais il est vaincu et chassé du royaume. Il se rend alors à Rome où il demande l'aide du Sénat.

 

Pièce de monnaie à l'effigie de Jugurtha.

 

Jugurtha aurait répliqué dans son entourage qu'il est une chose qu'il avait apprise des Romains lors de son séjour en Ibérie : « Roma est urbs venalia » (trad. « Rome est une ville à acheter »), faisant ainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels romains. C'est ainsi que Jugurtha se résout à acheter un répit en offrant de l'argent à des membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Rome accepte alors de le laisser régner, mais seulement à condition que la Numidie reste divisée. Elle lui offre la reconnaissance diplomatique sur la Numidie occidentale, à condition de remettre Adherbal sur le trône en Numidie orientale. Jugurtha accepta dans un premier temps l'offre de Rome.

La Numidie avait pour capitale Cirta, située sur le site de l'actuelle ville de Constantine, où fut découvert le tombeau de Massinissa. Toutefois, pour certains chercheurs, Cirta serait à l'emplacement de la ville du Kef, dans le Nord de la Tunisie. Cette controverse est connue sous le nom de problème de Cirta.

 

Guerre avec Rome

Cependant, son intention de restaurer la Numidie unifiée demeure forte, ce qui le conduisit à envahir en 112 av. J.-C. la Numidie orientale, réunifiant ainsi de nouveau la Numidie. Au passage, il fit exécuter plusieurs hommes d'affaires romains opérant en Numidie orientale. Le gouvernement romain, furieux d'un tel développement, est sur le point de lui déclarer la guerre, lorsque Jugurtha réussit une nouvelle fois avec grande habileté à corrompre les responsables en place à Rome, confirmant sa célèbre locution « Roma est urbs venalia ».

La guerre de Jugurtha a clairement révélé des problèmes dans la république romaine en ce temps. Le fait qu'un homme tel que Jugurtha ait pu accéder au pouvoir en achetant des forces romaines et des civils était le signe d'un déclin romain moral et éthique.

 

La guerre

La guerre est déclarée par le Sénat romain en 112 av. J.-C. Puis, en 111 av. J.-C., le consul romain Lucius Calpurnius Bestia se rend en Numidie, et Jugurtha se rend dans des termes d'usage face à un vainqueur, puis le corrompt. Il part pour Rome et fait de même avec des tribuns, avant de faire assassiner son cousin Massiva, potentiel rival choisi par Spurius Postumius Albinus alors consul pour remplacer Jugurtha. Fin 110 av. J.-C., Jugurtha défait le légat Aulus Postumius Albinus, par ruse, selon les chroniques romaines. Il demande alors au Sénat d'être reconnu souverain de Numidie, ce que celui-ci refuse. Les Numides et les Romains dirigés par Metellus élu consul se rencontrent à la bataille du Muthul en -109, les Romains subissent de très lourdes pertes. Ils décident dès lors de changer de stratégie, et de s'attaquer aux cités, forçant les Numides à pratiquer une sorte de guérilla, cependant, Metellus est battu lors de la bataille de Zama, en 109 av. J.-C., et doit se replier sur Carthage.

Marius s'absente brièvement pour se faire élire consul à Rome. Metellus, dit Numidicus, doit subir l’affront de voir son ancien client prendre le contrôle de ses troupes et s'apprêter à remporter une guerre qu’il avait déjà lui-même presque gagnée. Pendant ce temps, Jugurtha s'allie avec son beau-père Bocchus, roi de Maurétanie. Marius remporte quelques victoires en poursuivant la ligne stratégique de Metellus, la terre déserte, mais sans toutefois définitivement l'emporter. Il est rapidement devenu évident que Rome ne pouvait vaincre Jugurtha, Bocchus, alors allié de Jugurtha, réussit a négocier une paix avec les Romains, incluant la trahison, et la capture de Jugurtha. Au cours d'un guet-apens, Jugurtha est capturé. Bocchus reçut en échange une partie de la Numidie. Jugurtha sera étranglé en 104 av. J.-C., au Tullianum, à Rome.

 

 

Jugurtha trahi et livré aux Romains par son propre beau-père, Bocchus,

roi de Maurétanie.

 

Cette guerre révéla la corruption qui régnait dans l'armée et dans la classe politique romaine. Le fait qu'un homme tel que Jugurtha pût monter au pouvoir en achetant des militaires romains et des fonctionnaires civils reflète un déclin moral et éthique romain.

Selon une tradition amazigh, malgré la patience de Rome à son égard, Jugurtha, humble fils d'esclave, aurait été le défenseur des traditions numides, proche de son peuple, face à un Adherbal orgueilleux et favorable aux colons italiques.

Dès lors, la Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste étant laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.

La situation dure jusqu'à la guerre civile entre Jules César et Pompée. Juba Ier, partisan de Pompée, perd son royaume en 46 av. J.-C. après la défaite de Thapsus contre César. César accorde à Publius Sittius un territoire vaste autour de Cirta (Constantine). La Numidie devient alors la province d’Africa nova, jusqu'à ce qu'Auguste réunisse les deux provinces en un seul ensemble, l'Afrique proconsulaire. Cette dernière est dirigée par un proconsul, qui conduisit un moment l'armée d'Afrique. Auguste rend son royaume à Juba II, fils du précédent, après la bataille d'Actium (31 av. J.-C.). En 25 av. J.-C., Juba II reçoit le trône de Maurétanie, et la Numidie est partagée entre la Maurétanie et la province d'Afrique. La partie intégrée à la province d'Afrique en constitue une région. Mais en théorie elle n'a pas d'autonomie administrative, puisqu'elle dépend du proconsul assisté de légats.

Les populations se rebellent de nombreuses fois, surtout les Zénètes, vers le début du Ier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger) et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir. Il fait transférer une partie d'eux vers le chlef, ce qui provoque une succession d'actions militaires de Rome, soldées parfois par de graves défaites romaines. Sept ans durant, Tacfarinas résiste aux Romains, malgré Tibère qui transfère une seconde légion pour appuyer la troisième légion Auguste (seule ensuite). Dès 39 apr. J.-C., Caligula confie la conduite de la région de Numidie à un légat de l'empereur chargé de commander la troisième légion Auguste. C'est ainsi qu'il met fin à une exception politique : celle d'une armée placée sous les ordres d'un proconsul et non d'un légat. Le Sénat perd la dernière légion qui était sous ses ordres.

Bien que toujours officiellement intégrée à la province d'Afrique proconsulaire, la Numidie en constitue une région à part, placée sous l'autorité de son légat qui dirige la troisième légion Auguste et ne rend de comptes qu'à l'empereur. C'est une province de fait, mais non de droit, statut relativement unique dans l'empire. Après 193, sous Septime Sévère, la Numidie est officiellement détachée de la province d'Afrique et constitue la province de Numidie, gouvernée par un légat impérial. Sous Dioclétien, elle constitue une simple province dans la réorganisation tétrarchique, puis est brièvement divisée en deux : Numidie militaire et Numidie cirtéenne.

 

Société de la Numidie

Du déchiffrement de diverses inscriptions libyques, il ressort que les Numides parlaient une langue berbère. Par ailleurs ils avaient la passion des chevaux et étaient réputés être des cavaliers sans frein (servant notamment dans l'armée carthaginoise) puis romaine. Ils étaient de religion animiste et polythéiste ; quelques-unes de leurs croyances ont survécu jusqu'à nos jours chez les Berbères, comme les rites de la pluie (rite d'Anzar) ou la croyance en des esprits gardiens de lieux.

Très peu de traces directes de la religion, du mode de vie et des us et coutumes de ce peuple nous sont parvenues en raison des différentes invasions que l'Afrique du Nord a subies après l’effondrement de l’Empire romain. Néanmoins on trouve de nombreux récits concernant les Numides dans les littératures grecque et romaine de l’Antiquité.

Source : Wikipedia

 

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