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Takrouna, village berbère

(Octobre 2022)

  

Takrouna est un petit village tunisien de la région du Sahel, situé à environ six kilomètres à l'ouest d'Enfida, en direction de Zaghouan.

 

 

 

Il est construit sur un rocher culminant à 200 mètres d'altitude et dominant une plaine environnante, avec vue sur le golfe d'Hammamet, Hergla et Sousse à l'est, le djebel Zaghouan au nord et la plaine de Kairouan au sud.

 

 

 

Le village est d'origine berbère et son nom actuel est très probablement lié à une tribu qui a émigré en Andalousie au VIIIe siècle et donné son nom, Ta Kurunna, à une région montagneuse dans les environs de Malaga. À la suite de l'expulsion des Maures, en 1609, une famille d'immigrants se serait installée dans le village et lui aurait donné son nom.

 

 

Mausolée de Sidi Abdelkader Jilani

 

Des combats ont eu lieu à proximité lors de la campagne de Tunisie de 1942-1943 et un cimetière militaire français y a été créé et continue à y être entretenu.

 

 

 

Y habitent encore six familles d'origine berbère, vivant de l'agriculture, du tissage de l'alfa et des tapis berbères, ainsi qu'une famille d'origine andalouse.

 

 

 

L'écrivain et folkloriste Abderrahman Guiga, natif de Takrouna, a compilé en collaboration avec William Marçais une collection de littérature orale, Textes arabes de Takroûna, parue en huit tomes. Son fils Tahar Guiga, lui aussi natif de Takrouna, collabore avec son père à l'édition en arabe et à la traduction en français de travaux sur la geste hillalienne, et poursuit par ailleurs une carrière prolifique d'écrivain en langue arabe.

 

 

Le village a été le lieu de tournage du film Sabra et le monstre de la forêt de Habib Mselmani. Le peintre Ali Bellagha a réalisé l'écomusée Dar Gmach dans le village.

Source: Wikipedia

 

Sayada

 

Sayada (arabe : صيادة) est une ville côtière de l’est de la Tunisie située à une quinzaine de kilomètres au sud de Monastir.

Rattachée au gouvernorat de Monastir, elle constitue une municipalité comptant 12 708 habitants en 2004 et 12 962 en 2014. Elle est aussi le chef-lieu d’une délégation de 24 889 habitants formée avec les municipalités de Lamta et Bouhjar.

 

 

Les historiens attribuent à Sayada un âge assez proche de celui de Leptis Minor, l’actuelle Lamta, sa fondation remontant au ive siècle av. J.-C. environ. Les premiers occupants de l’actuelle cité étaient des agriculteurs autochtones qui se sont installés dans les grottes de deux collines (naturelles ou creusées dans la roche marine), formant ainsi des habitations troglodytes.

 

 

 

La première  colline abrite le premier noyau de la médina : Sidi Ammar renferme trois grottes originelles, encore visibles et très bien conservées, qui ont servi de dépôts ou d’étables. Plus tard, ces grottes sont exploitées comme ateliers de tissage artisanal.

La région de Sayada, étendue jusqu’aux limites de Thapsus en traversant les champs de Soukrine, abrite incontestablement des domaines agricoles primordiaux de la cité de Leptis Minor.

  Sayada Port (Crédit Photo Habib M'henni)

 

Les vestiges des puits artésiens et des unités artisanales de poterie parsemés dans la région appuient ces faits. Cette civilisation libyque a pu se maintenir jusqu’à l’énigmatique destruction de Leptis Minor. La cité a en effet été désertée pour des raisons encore inconnues mais qui pourraient être les mêmes que celles qui ont causé la désertion de la ville voisine de Leptis Minor. Des historiens avancent la possibilité d’un séisme, vu que la région est située sur une faille géologique ; d’autres préconisent une extinction progressive rythmée par des invasions périodiques (vandale, arabo-musulmane, etc.) après la chute de l’empire romain. (Pour lire plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sayada_(Tunisie))

 

 Sayada Port (Credit Photo Habib M'henni)

 

 

Sayada Grande mosquée fondée en 1750 (Crédit photo Habib M'henni

 

Chenini

 

Chenini (arabe : شنني) est un village troglodytique berbérophone du sud de la Tunisie situé à 18 kilomètres de Tataouine.

 

Saint Augustin estime que Kenini, dont le nom tirerait son origine de Canaan, est l'origine du mot Chenini. Cependant, dans le parler berbère de Tataouine, le verbe « chenna» signifie « mélanger ».

 

Il est surplombé par un ksar citadelle, ou kalâa, juché sur une butte à environ 500 mètres d'altitude. Il s'agit d'un lieu de stockage des réserves alimentaires et des biens de valeur qui servait également de refuge en cas d'attaque. Comme les ksour de Douiret ou Guermessa, il a “permis aux Berbères […] de se maintenir, tout en établissant des relations de clientèle et de protection avec les tribus arabes” arrivées notamment lors des invasions hilaliennes au xie siècle. “Lorsque le risque d'invasion ou de pillage [est] devenu moins important et avec la sédentarisation des berbères, le village a commencé à se développer sur les flancs de la butte et vers le bas” jusqu'à la création du nouveau village de Chenini vers 1960.

Son minaret blanc servait autrefois de repère aux caravaniers.

 

Lieu de tourisme sur le circuit des ksour de Tunisie, Chenini est également le nom de l'une des lunes de la planète de Luke Skywalker dans Star Wars dont de nombreuses scènes sont tournées dans la région. Des habitations troglodytes rénovées mais traditionnelles y servent d'hôtel touristique.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Chenini

 

 

 

 

 

 

 

Gabès 

 

Gabès (arabe : ڨابس ) est une ville du sud-est de la Tunisie, comptant 130 984 habitants en 2014 et le chef-lieu du gouvernorat du même nom.

 

 

 

Takapes est le nom libyco-berbère de la cité à son origine. Plus grande ville du Sud tunisien après Sfax, Gabès possède la particularité d'être à la fois une oasis et un port maritime.

 

 

L'origine du nom de Gabès nous fait conclure que la cité a été fondée par les Berbères bien avant l'arrivée des Phéniciens qui regroupent l'une de ses agglomérations en comptoir commercial.

 

 

La ville reste carthaginoise jusqu'au iie siècle av. J.-C. et la Deuxième guerre punique puis devient une colonie romaine. L'oasis devient alors un centre commercial florissant rattaché à la Tripolitaine dont Pline célèbre avec emphase la fécondité du sol. La ville est encore très prospère sous la domination byzantine.

 

 

Se trouvant sur une voie de communication importante, elle prend de l'importance avec l'arrivée des musulmans au viie siècle.

 

 

Avec l'arrivée de l'armée française en 1881, Gabès devient la plus importante garnison du sud de la Tunisie. Passée sous contrôle allemand en 1942, la ville est quasiment détruite dans les combats de la campagne de Tunisie (1943). Reconstruite à partir de 1945, elle est à nouveau dévastée par des crues en 1962.

Source du texte: Wikipedia

 

 

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