Article paru dans Leaders du 25 octobre 2019

Par Samir Gharbi

 

Je me méfie des présidents qui parlent au nom du « peuple » comme s’il s’agissait d’un ensemble uniforme que l’on veut caresser dans le sens du poil... Et je me méfie en particulier de Kaïs Saïed lorsqu’il nous parle de « révolution culturelle » (comme Mao). Et d’une Tunisie devenue subitement un « modèle mondial » (Ab’harat el alam).

Il parle bien, trop bien, comme un Nasser, un Kaddafi, ou un Saddam à leur apogée. Ça sonne bien, ça euphorise les masses… On se met à planer, comme lui, sur un nuage, avant de redescendre sur terre.
Oui, je ne sais pas si le « peuple » a bien compris « la société de droit », qui est le stade suprême de l’Etat de droit. Les Tunisiens en sont loin… très loin... cliquer ici pour poursuivre la lecture...