Renouer avec le travail , cette impérieuse nécessité

 

Par Hédi Mechri

L'Economiste Maghrébin

19 juillet 2020

 

Que n’a-t-on parlé de réformes, cette impérieuse nécessité, cette ardente obligation. Réformes tous azimuts, réforme  surtout de l’Etat, devenu tentaculaire et par trop inefficace. Près de 700.000 fonctionnaires pour une population de 11 millions d’habitants. Un record dont on se serait bien passé.

A croire que l’on s’inscrit dans une logique de partage du travail. Alors que l’aptitude humaine et professionnelle, tout autant que le souci de performance et de contribution effective à l’effort national, doivent prévaloir. On le mesure à la dégradation de la qualité des prestations de services publics quand  elles existent, notamment en matière d’enseignement, de santé, de transport. Le comble est qu’il y a un sureffectif de fonctionnaires jusqu’à l’overdose là où ils ne devraient  pas y être et qu’ils manquent souvent à l’appel là où on a  le plus besoin d’eux dans les écoles, hôpitaux et dans bien d’autres secteurs et régions dépourvus jusqu’à la notion de service public.

Loin d’être des forçats du travail, il y a peu de risques que les salariés de l’Etat soient victimes de burn-out ou de dépression nerveuse pour cause de tensions excessives au travail. Moins de 35 heures payés 40 et des week-ends prolongés  agrémentés, comme toujours chez nous, par des ponts qui ne mènent nulle part. Le temps de loisir le partage à celui du travail. Et si le compte n’y est pas tout à fait, on se refait une santé aux frais de l’Etat en puisant dans la manne des congés de maladie plus fictive que réelle. Grâce à la complicité de médecins véreux qui monnayent tout jusqu’à leur dignité et l’honneur de leur profession. Serment d’hypocrite, pardon d’Hippocrate, dites-vous ? ....cliquer sur le lien pour lire la suite de l'article...